mercredi 9 septembre 2015

30 équipes LNH en 30 jours : Flames de Calgary

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Johnny Gaudreau
Johnny Gaudreau (Source d'image: PC )

À l'approche de la nouvelle saison dans la LNH, voici un survol des différentes équipes. Aujourd'hui, les Flames de Calgary
Saison régulière 2014-2015 : fiche de 45-30-7, total de 97 points, 3es de la section Pacifique, 8es de l'Association de l'Ouest et 16es du classement général.
Attaque : 241 buts, 8e rang; défense : 216 buts, 14e rang.
Séries éliminatoires 2014-2015 : ont perdu en deuxième ronde en cinq matchs contre les Ducks d’Anaheim.
Nouveaux joueurs : Michael Frolik (AD), Derek Grant (C-AG), Dougie Hamilton (D), Garnet Hathaway (AD), Jakub Nakladal (D), Ryan Wilson (D).
Joueurs qui sont partis : Sena Acolatse (D), Mark Cundari (D), Raphael Diaz (D), Brian McGrattan (AD), John Ramage (D), Max Reinhart (C-AG).
Entraîneur-chef : Bob Hartley.
Après avoir raté les éliminatoires cinq fois de suite, les Flames ont connu une excellente saison, récoltant 97 points, soit 20 de plus que la campagne précédente. Ils ont participé aux séries éliminatoires pour la première fois depuis 2009, subissant l’élimination en deuxième ronde en cinq matchs face aux Ducks d’Anaheim après avoir battu les Canucks de Vancouver en six. C’était la première fois qu’ils atteignaient cette étape depuis 2004.
Plusieurs joueurs ont connu des sommets personnels la saison passée, notamment Jiri Hudler (76 points) et le capitaine Mark Giordano (48) malgré une absence de 21 matchs.
Ils ont effectué peu de changements importants à leur formation, obtenant Michael Frolik et Dougie Hamilton et laissant aller Raphael Diaz et Brian McGrattan. Hamilton, 22 ans, a été acquis des Bruins en juin en retour de trois choix au repêchage et il a par la suite paraphé une entente de six ans. En 178 matchs dans la LNH, le défenseur totalise 83 points (22-61) et il a connu sa meilleure saison l’an passé avec 10 buts et 32 aides. Frolik, un ancien des Jets qui amènera beaucoup d’expérience, a signé un contrat de cinq ans le jour suivant.
La formation canadienne tentera de poursuivre sur leur lancée, elle qui compte sur plusieurs bons jeunes joueurs et qui a une attaque très respectable, ayant terminé au huitième rang à ce chapitre l’an passé.
Les Flames auront un excellent groupe de défenseurs, car en plus de Mark Giordano, T.J. Brodie, Dennis Wideman et Kris Russell, ils ont ajouté le jeune Hamilton.
Parmi les autres jeunes, Johnny Gaudreau tentera de répéter une saison spectaculaire (24-40) qui l’a amené à être finaliste au trophée Calder, remis à la recrue par excellence. Sean Monahan en sera quant à lui à sa troisième campagne alors que Sam Bennett devrait être présent dès l'ouverture après avoir disputé 12 matchs à la fin de la saison, dont 11 en séries.

LNH NORDIQUES: «TROP PRÈS DU BUT POUR COMMENTER», DIT LABEAUME

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Régis Labeaume préfère ne pas commenter les affirmations de Brian Mulroney sur le retour des Nordiques.
«Vous comprendrez qu’on est peut-être trop près du but pour que je dise quoi que ce soit», a déclaré le maire de Québec.
En impromptu de presse mercredi matin, le maire de Québec a été appelé à commenter les déclarations qu'a faites Brian Mulroney au «Journal de Québec», la veille, lors de la cérémonie d'inauguration de l'amphithéâtre.
L'ancien premier ministre du Canada est le principal acteur dans les négociations entre Québecor et la Ligue nationale de hockey dans le dossier de l'achat d'une concession pour Québec.

«Comme vous le savez, c’est moi qui mène le dossier. Comme président du conseil de Québecor, je suis celui qui a été mandaté pour rencontrer la Ligue nationale de hockey, ce que je fais sur une base régulière, alors on essaie de faire avancer le dossier par tous les moyens appropriés et je pense que ça commence à bouger», avait confié M. Mulroney.
«Ce n’est pas un sentiment d’optimisme aveugle, mais quand même, on constate qu’il y a de la bonne foi des deux côtés et qu’il y a un intérêt général. Je ne veux pas induire qui que ce soit en erreur. Ce n’est pas fait. La chose n’est pas faite, mais nous avons un accueil très sympathique à New York», a-t-il ajouté.
M. Labeaume n'a pas voulu mettre son grain de sel, affirmant que M. Mulroney le tient informé de toutes ses démarches.
«Alors dans les circonstances je ne trahirai pas sa confiance vous comprenez bien. J’ai lu et entendu ce qu’il a exprimé hier. Pourle reste, vous comprendrez qu’on est peut-être trop près du but pour que je dise quoi que ce soit.»

Point tournant

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inauguration Centre Videotron  Prendre enfin les rênes du Centre Vidéotron à titre de gestionnaire, voilà un défi emballant pour Québecor, qui devra désormais composer avec toute la pression de la réussite, incluant celle du retour tant attendu des Nordiques.
«Là, c’est vrai», a lancé Pierre Dion, grand patron de Québecor, à son collègue en entrant dans le bâtiment mardi matin, jour de l’inauguration officielle. Il faisait surtout référence au fait que samedi marquera le transfert officiel au gestionnaire. Un point tournant.
Au terme de sa première année à la barre de l’entreprise, où il a réalisé diverses transactions d’envergure, M. Dion a piloté LE dossier de l’heure à Québec, soit celui de l’amphithéâtre. Il a été aux premières loges de la réalisation d’un projet scruté sous tous ses angles, et ce, tant au sens réel que figuré.
Après des mois de grande discrétion, on le sentait plus détendu, plus ouvert pour répondre aux questions, avec ce «super bon timing» qui coïncide avec le transfert des pouvoirs, comme il l’a mentionné.
De son propre aveu, M. Dion a toujours très bien composé avec ce qu’il appelle «une bonne nervosité». C’est un peu, compare-t-il, comme les vieux artistes qui, même après de nombreuses années, continuent d’avoir le trac dans les instants précédant leur entrée sur scène. «Ça nous pousse», considère l’homme d’affaires.
Plus affirmatif
Bien conscient que les projecteurs seront tournés vers l’entreprise à bien des égards, à partir de maintenant et avec raison, M. Dion entend continuer dans la même voie en ce qui concerne le dossier des Nordiques. On fait les bonnes choses, on y va par étapes et le reste suivra.
Même si la retenue est toujours de mise, il n’avait jamais été aussi affirmatif quant aux chances de ramener les Nordiques. On n’en sort pas: on respecte le processus LNH, mais Québecor est prête, a les moyens et continue d’aller de l’avant. Il ne faut pas s’attendre à une annonce samedi, comme bien des amateurs le souhaiteraient, mais on parle d’optimisme.
Comment fera-t-on pour contenir cette soif des amateurs pour le retour d’une équipe? Pourra-t-on réprimer longtemps leur impatience?
Les gens de Québec sont des passionnés, et c’est tant mieux, répond-il. L’entreprise souhaite être transparente et établir des ponts avec la population et les utilisateurs. On sondera notamment les spectateurs dans les 24 heures après chaque spectacle.
En attendant, Québecor a concocté un party pour samedi et n’a pas lésiné sur les moyens financiers pour faire vibrer les gens. Tant les spectateurs qui verront la partie des Remparts que les autres sont invités «à venir vivre un moment dont ils se souviendront toute leur vie», promet-on.
À l’heure où tous les yeux seront tournés vers le Centre Vidéotron, une fois de plus, ce sera par ailleurs une autre occasion de démontrer à la LNH à quel point les Québécois ne lâchent pas le morceau et attendent le retour de leur équipe.

Anna, la louve d’Alex...

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  Alex Galchenyuk n’a pas parlé aux journalistes venus à sa rencontre dimanche, sa sœur Anna (derrière) en ayant décidé ainsi.
Alex Galchenyuk n’a pas parlé aux journalistes venus à sa rencontre dimanche, sa sœur Anna (derrière) en ayant décidé ainsi.Je suppose que c’est la nouvelle ­façon d’opérer. T’as un organisme de bénévoles, l’Association des jeunes bègues du Québec, qui réussit à ­inviter Alex Galchenyuk un beau ­dimanche à Laval.
Premier soupir, Galchenyuk n’était pas obligé de se rendre à Laval. Donc, on le remercie très fort d’être allé rencontrer ces jeunes.
Donc, l’Association est contente. Enfin, on va pouvoir souligner tous les efforts qu’on fait au Québec pour aider les enfants victimes de ce trouble d’élocution plus que gênant. On va donc inviter Le Journal, probablement La Presse, TVA, RDS, des stations de radio et les journaux de Laval.
Des chefs de pupitre envoient de ce pas journalistes et photographes ou cameramen et reporters. À grands frais puisqu’on est ­dimanche.
Les dirigeants de l’Association sont heureux. Enfin, avec une vedette comme Alex Galchenyuk, on va pouvoir se faire ­connaître.
Le ti-cul sur la photo du Journal porte un beau chandail avec l’écusson du Canadien.
Tout est parfait.
Jusqu’à ce que débarque Anna, la louve des Galchenyuk.
INSENSÉ
En fait, tous ces journalistes qui avaient accepté l’invitation de l’Association se sont fait ch... dessus.
Pas de question sur le hockey, a ordonné Anna Galchenyuk, la louve. Les journalistes ont dit que ça n’avait pas de sens. ­Galchenyuk allait donc parler de physique nucléaire, de médecine spatiale ou de son bégaiement? Il fait quoi dans la vie, le ­Galchenyuk? Il enseigne à l’Université de Montréal? Et pourquoi gagne-t-il deux millions de plus par année qu’un prof à l’université? Ce serait pas parce qu’il joue au hockey pour le Canadien et que les ti-culs l’adorent?
D’ailleurs, pourquoi est-ce qu’on avait invité Alex Galchenyuk du Canadien au lieu de Julie Payette? Parce qu’il joue au hockey et pas à la pétanque. Soit dit en passant, pensez-vous que Julie Payette va refuser de parler de l’espace si elle rencontre des ­enfants un dimanche à Laval?
MANGEZ DE LA M... !
Anna Galchenyuk a donc poursuivi son spectacle de marâtre et après une autre attente de 15 minutes, elle est revenue lancer aux journalistes, cameramen et photographes que finalement, ils pouvaient tous manger un char et que Galchenyuk ne répondrait à aucune question. D’ailleurs, il a sacré son camp sans parler à personne.
On appelle ça de la grossièreté. Et j’espère que même les fefans indécrottables vont avoir un tout petit doute. Tout petit, j’en suis conscient. Bien sûr, pour le fefan, le journaliste est une plaie nécessaire pour ­alimenter sa passion mais dans le fond, le joueur a raison de le mépriser.
Bien plus, le joueur a le droit de mépriser l’Association des bègues du Québec et encore mieux, le porteur du CH a surtout le droit de mépriser les fans du Canadien. Sa seule responsabilité, c’est de visiter les enfants à Sainte-Justine dans le temps de Noël et de se faire adorer le reste de l’année.
PHOTOS D’ANNA
Je me disais que la sœur d’Alex était peut-être une jeune femme discrète qui voulait protéger la vie privée de son petit frère. Je n’ai pas eu à chercher longtemps sur 25Stanley, mon site favori et sur Google pour trouver des dizaines de photos de la discrète Anna. Surtout en bikini. Et presque toujours devant une caméra.
On la voit avec son frérot sur une plage de Miami en train de tourner une émission pour la télé russe. Probablement qu’il n’y avait pas de bègues dans l’équipe de tournage russe. Ou qu’ils ont payé plus que ­l’Association québécoise.
Ce que j’ai saisi, c’est que c’est elle qui mène le show. Et que Donald Beauchamp n’a pas ­encore su lui expliquer c’était quoi être un joueur du Canadien à Montréal et au Québec.
Par contre, ce que je ne comprends pas, c’est la passivité des journalistes à Laval ce jour-là. On s’en fout de ce que la sœur demande. On pose les questions qu’on veut. Elle fera l’hystérique tant qu’elle voudra. Elle n’est même pas assez grosse pour ­battre le reporter de la télé...
Non mais c’est quoi ces manières de ­rustres!

GROSSE MALCHANCE

On ne sait pas exactement ­comment ­Eugenie ­Bouchard s’est blessée à New York. Un peu tout le monde doit marcher les fesses serrées dans cette histoire.
Aux États-Unis, si tu t’égratignes un doigt, y a un avocat qui offre ses services avant que t’aies posé un plaster. Juste à regarder les panneaux réclames le long des autoroutes et des boulevards pour voir leur face.
C’est une malchance incroyable. Mlle Bouchard a peiné toute la dernière année à se sortir d’une pénible médiocrité. Elle a accumulé les erreurs. Et juste comme enfin, elle semble retrouver ses coups, sa touche et sa confiance, voilà qu’elle subit une commotion cérébrale.
UN ENTRAÎNEUR
C’est comme l’envol d’un oiseau qui serait coupé net. J’espère seulement qu’elle va profiter de ce congé forcé pour se trouver un bon coach et qu’elle va continuer son travail pour se rebâtir un mental solide.
Ce que Jimmy Connors lui a apporté à Flushing Meadows, c’est justement ça. Le goût de gagner et de se battre.
Et l’envie de cesser d’avoir peur.
Bonne chance...

Une participation dans les Nordiques n'est pas dans les priorités, dit Philippe Couillard

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Philippe Couillard
Philippe Couillard (Source d'image: PC )

QUÉBEC - Une participation financière de l'État dans le projet de retour des Nordiques de Québec n'est pas dans les priorités du gouvernement, a déclaré le premier ministre Philippe Couillard.
Présent à la cérémonie d'inauguration de l'amphithéâtre de Québec, M. Couillard a affirmé, mardi, en conférence de presse, que cette hypothèse n'était pas dans les priorités.
« Je n'ai pas parlé d'aide, j'ai parlé d'une participation hypothétique, a-t-il dit. (...) Ce n'est pas dans les priorités qu'on a, les priorités qu'on a sont autres, vous avez vu tous les besoins que la société exprime. Il y a bien d'autres besoins à combler avant ça. »
Après avoir déjà évoqué l'an dernier la possibilité d'un partenariat à la condition d'un rendement sur l'investissement des contribuables, M. Couillard a constaté que le conglomérat Québecor, qui a obtenu la gestion de l'amphithéâtre jusqu'en 2040, n'a rien demandé.
« Si un jour le gouvernement, et ça ne me paraît pas nécessaire d'après ce que j'entends, devait en faire partie, il faudrait que ce soit payant pour le gouvernement et les contribuables également, a-t-il dit. Maintenant, ceci dit, ce que j'entends m'amène à penser que le secteur privé est capable de prendre cette aventure en main. S'il y a lieu qu'on y contribue on le fera mais pas de façon aveugle. »
Questionné sur la possibilité que l'État fasse « quelque chose » pour le retour des Nordiques, M. Couillard a rappelé que le gouvernement a déjà subventionné la moitié des coûts de construction de l'édifice.
« Le quelque chose est là, a-t-il dit en montrant la patinoire et les gradins flambant neufs qui se trouvaient derrière lui. Il y a 200 millions $ de fonds publics, de tous les contribuables du Québec. »
Fin août, les libéraux avaient accusé le chef péquiste Pierre Karl Péladeau, actionnaire de contrôle de Québecor, de s'être placé en situation de conflit d'intérêts lorsqu'il a affirmé qu'il laissait la Caisse de dépôt et placement du Québec, une société d'État, décider s'il serait rentable de s'associer au projet de retour des Nordiques.
Mardi, M. Couillard a affirmé que la Caisse a l'indépendance nécessaire pour choisir ses investissements.
« Moi je ne donne aucune instruction à la Caisse de dépôt et placement comme vous le savez », a-t-il dit.
Avant M. Couillard, le président et chef de la direction de Québecor, Pierre Dion, a affirmé, mardi, que l'entreprise, gestionnaire de l'amphithéâtre, a les ressources pour faire seule l'acquisition éventuelle d'une concession de la Ligue nationale de hockey.
M. Dion, qui a remercié M. Péladeau pour son implication dans les débuts du projet, a cependant précisé qu'une fois la transaction complétée, l'entreprise pourrait décider de s'adjoindre des partenaires, tout en conservant le contrôle financier sur l'équipe.
« On décidera par la suite si on veut des partenaires financiers, si c'est le bon "timing" et si ce sont les bonnes conditions pour avoir des partenaires financiers », a-t-il dit.
Lors d'une conférence de presse dans le nouvel édifice de 370 millions $, M. Dion a affirmé que la LNH n'a donné aucun échéancier pour son processus d'expansion, dans lequel l'entreprise s'est engagée avec optimisme cet été.
« Ça se pourrait que la Ligue nationale nous demande d'autres documents dans les semaines à venir, a-t-il dit. La Ligue nationale n'a donné aucun délai par rapport à ce processus. Et vous le savez, c'est un projet d'expansion potentiel, ce n'est pas officiel qu'il va y avoir effectivement à la fin des gens qui auront l'obtention d'une franchise. »
Malgré l'absence d'équipe dans le nouvel amphithéâtre, les activités de l'installation sont viables, a indiqué M. Dion. Le gouvernement et la municipalité ont financé à parts égales la construction de l'édifice, dont l'objectif était d'obtenir une équipe de la LNH après le déménagement des Nordiques en 1995.
« Naturellement, si un club professionnel s'ajoute à ça, on va devenir un des amphithéâtres les plus occupés en Amérique du Nord, parce qu'on aurait les Nordiques, les Remparts, les spectacles », a-t-il dit.
Durant la conférence de presse, le maire de Québec Régis Labeaume, qui avait obtenu 80 pour cent des votes lors de son élection en 2009, véritable référendum sur le projet, a affirmé que la période la plus difficile pour lui aura été la contestation judiciaire du projet.
« Ça a été très difficile, ç'a été très, très, très dur », a-t-il dit.
M. Labeaume a profité de l'événement pour s'excuser auprès de l'ex-chef péquiste Pauline Marois et de sa députée Agnès Maltais, pour la crise de leadership provoquée au PQ par le projet de loi privé qu'il avait réclamé afin de mettre le contrat de gestion avec Québecor à l'abri des poursuites judiciaires.
« À Mme Marois et Agnès Maltais qui ont vécu des moments un peu douloureux, sous-estimés, surprenants, dans ce dossier-là, et je m'en excuse encore auprès de Mme Marois », a-t-il dit.
Après la conférence de presse, juste avant de se rendre à une réception fermée aux médias, à laquelle participait notamment M. Péladeau, l'ancien premier ministre Jean Charest, qui a accepté le financement du projet par le gouvernement, a affirmé qu'il avait dû surmonter la résistance de certains membres de son caucus lui aussi.
« Dans notre groupe aussi, les gens se questionnaient, il n'y avait pas une recommandation très claire de la fonction publique, a-t-il dit. Mais ce qui nous avait vraiment convaincu, c'est qu'on avait un partenaire en qui on avait beaucoup confiance avec M. Labeaume. »

Tomas Plekanec et le Canadien n'ont pas entamé de pourparler

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Plekanec et Petry à l'école de hockey du CH


TORONTO - Les discussions contractuelles sont au neutre entre le Canadien de Montréal et le joueur de centre Tomas Plekanec.
Plekanec et son agent Rick Curran n'ont pas discuté avec le Canadien d'une éventuelle prolongation de contrat. Son entente actuelle arrivera à échéance à la fin de la campagne.
Le joueur âgé de 32 ans a déclaré qu'il ne contrôlait pas la situation et qu'il aimait jouer à Montréal.
« Je ne vais pas leur demander s'ils me veulent, a ajouté Plekanec en blaguant. S'ils me veulent, alors ils appelleront, je crois.
« Devrais-je appeler et demander: 'Me voulez-vous ici?' J'ai un numéro de téléphone. Je crois que la décision appartient (au directeur général Marc Bergevin). S'il me veut, je suis certain qu'il va appeler mon agent et entamer des discussions. »
Plekanec empochera 5 millions $ pour la dernière année de son contrat de six ans et 30 millions $US. Il a marqué 26 buts et amassé 34 mentions d'aide en 82 matchs la saison dernière.
Le Canadien est à la croisée des chemins dans le cas du jeune attaquant Alex Galchenyuk, qui pourrait obtenir l'opportunité de jouer au centre cette saison. Si Galchenyuk réussit la transition, alors Plekanec pourrait devenir disponible sur le marché des transactions.
À l'occasion d'une tournée médiatique conjointe de la LNH/AJLNH mardi, le Tchèque semblait résigné à laisser le processus suivre son cours.
« Ce n'est pas à moi à prendre la décision en ce moment, a-t-il commenté. Je me suis déjà retrouvé dans cette situation auparavant, j'ignorais ce qui allait m'arriver en arrivant au camp d'entraînement. Donc ce n'est pas inhabituel. »

Serena renverse Venus

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Mise à jour le mardi 8 septembre 2015 à 22 h 04 HAE
Serena et Venus Williams
Serena et Venus Williams  Photo :  Julio Cortez

Venus Williams n'a pas été en mesure de freiner les élans de sa soeur Serena aux Internationaux des États-Unis. La cadette des Williams, en quête d'un 4e titre d'affilée dans un tournoi du grand chelem en 2015, a accédé aux demi-finales grâce à un gain de 6-2, 1-6, 6-3, mardi.
Gonflés à bloc pour ce rendez-vous historique, les spectateurs ont dû attendre à la deuxième manche avant que le niveau d'intensité ne monte d'un cran lors de ce 27e duel entre les soeurs Williams âgées de 33 et 35 ans, peut-être le dernier à New York.
Après une première manche nettement à son avantage, Serena semblait voguer vers une victoire facile avant que Venus ne réussisse à briser le service de la grande favorite au 4e jeu de la deuxième manche. À partir de ce moment, la victoire de Serena ne semblait plus si certaine...
Brillante au service, Venus a totalement éclipsé sa soeur et remporté la manche 6-1. Une performance qui nous rappelait sa dernière victoire en trois manches contre Serena en demi-finales de la Coupe Rogers, à Montréal, en 2014. Avant d'entreprendre la manche décisive, Serena, elle, devait s'inspirer de son gain convaincant contre sa soeur aînée sur le gazon londonien en huitièmes de finale, à Wimbledon, en 2015. Et c'est ce qu'elle a fait...
Revigorée au service, Serena Williams n'a pas tardé à dicter l'allure de la troisième manche comme elle le réussit si souvent lorsque la situation se corse. En retard 0-1, Venus a aussitôt ouvert la porte toute grande à sa soeur en étant incapable de gagner son service. La tête de série no 23 n'a ensuite jamais été capable de ralentir son opposante, pressée d'assurer sa place dans le carré d'as. 
Serena Williams jouera en demi-finales contre Roberta Vinci. Elle pourrait devenir la première joueuse depuis Steffi Graf, en 1988, à remporter les quatre tournois du grand chelem lors d'une même saison. Serena Williams a gagné 21 tournois majeurs, un de moins que la grande championne allemande. 
Terrain inconnu pour Vinci
L'Italienne de 32 ans a eu besoin de 2 heures et demie de jeu pour mettre fin au beau parcours de sa rivale Française Kristina Mladenovic et se tailler une place en demi-finales.
Vinci, 43e joueuse mondiale, n'avait jamais franchi les quarts de finale à Flushing Meadows. Se retrouvant à cette étape du tournoi pour la troisième fois en quatre ans, Vinci a défait Mladenovic, classée 40e à la WTA, en trois manches de 6-3 et 5-7 et 6-4.
Bien reposée en vertu du forfait d'Eugenie Bouchard (commotion cérébrale)au tour précédent, Vinci a expédié la première manche en 27 minutes.
La deuxième manche semblait tourner à l'avantage de Mladenovic jusqu'à ce qu'elle commette une malencontreuse double-faute pour permettre à Vinci de la briser pour la deuxième fois du match et revenir à 3-4 puis à 4-4 sur son propre service.
Puisant dans ses dernières énergies et visiblement amoindrie par une blessure à la cuisse gauche et les effets de la chaleur, Mladenovic a néanmoins forcé la tenue d'une manche décisive. On jouait alors depuis une heure et demie.
Le match a alors pris des allures de lutte à finir, chacune des joueuses refusant de plier en dépit des nombreuses occasions de bris qu'elles doivent repousser (12/15 pour Vinci, 11/15 pour Mladenovic).
À 3-3 dans la manche ultime, l'Italienne de 32 ans a brisé sa rivale une troisième fois pour se retrouver dans le carré d'as d'un tournoi du grand chelem pour la première fois de sa carrière.