lundi 13 juillet 2015

Le Canadien doit-il sacrifier Fucale? | La Coupe Stanley était à Châteauguay

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Publié le 12 juillet 2015 à 20:15 par

Simon Dessureault

Bon début de soirée!
Les prochaines semaines seront cruciales pour le Canadien, même s’il n’y aura pas d’action sur la glace.
L’organisation n’a pas résolu son problème offensif en effectuant une grosse transaction durant le repêchage. Elle ne l’a pas non plus réglé depuis l’ouverture du marché des joueurs autonomes. Zach Kassian est peut-être une acquisition intéressante, mais ce n’est pas suffisant.
Vous me direz peut-être que vous savez déjà tout ça, mais l’urgence de bouger se fera de plus en plus sentir à mesure que le camp d’entraînement approchera. On ne peut pas entamer la prochaine saison avec le même alignement ou presque du dernier printemps.
Avec la profondeur de l’organisation, on l’a vu la semaine dernière durant le camp de perfectionnement, il est intriguant que des attaquants intéressants comme T.J. Oshie, Patrick Sharp et Justin Williams soient passés sous le nez de Bergevin.
Je sais que la game n’est pas facile pour le DG en ce moment, mais j’ai l’impression que l’on est un peu trop conservateur du côté du CH.
Penser à court terme devrait vouloir dire sacrifier un peu de long terme, selon moi.
Sans toucher aux derniers choix de première ronde, Bergevin pourrait sacrifier le jeune gardien de but Zachary Fucale.
L’avenir de ce dernier n’est pas assuré à Montréal avec la présence de Carey Price pour encore de nombreuses années. Mike Condon devrait aussi être le gardien numéro un des IceCaps de St.John’s la saison prochaine. De plus, la filiale du Canadien a récemment embauché un gardien de but. Il s’agit d’Edward Pasquale, 24 ans, un ancien choix au repêchage des Thrashers d’Atlanta en 2009. Ce dernier s’est justement aligné avec les IceCaps de St.John’s de 2011 à 2014.
Fucale vient donc d’avoir 20 ans et il a passé les quatre dernières années dans la LHJMQ. Il aurait peut-être intérêt à aller tester son potentiel ailleurs. Le choix de deuxième ronde des Canadiens en 2013 a terminé avec un pourcentage d’arrêts de .913 avec les Remparts dans les séries.
Au niveau de l’alignement actuel des glorieux, je crois qu’il faut répéter que Plekanec et Emelin sont également attrayants sur le marché des transactions.
Le Canadien n’a donc pas le choix de penser à court terme et échanger ses joueurs qui ont encore une bonne valeur.
L’équipe peut atteindre son plein potentiel cette année! Price, Subban et Pacioretty, même s’il est blessé en ce moment, sont présentement à leurs années d’apogées. Mais ça ne sera pas éternel!
Avec des gars comme Gallagher, Galchenyuk et Petry qui ne peuvent que continuer à progresser, il faut ajouter un joueur d’impact offensif pour compléter le tout.
Holtby est gourmand
Braden Holtby demande une grosse augmentation de salaire. (Photo InGoalMag.com)
Braden Holtby demande une grosse augmentation de salaire. (Photo InGoalMag.com)
La séance d’arbitrage du gardien de but des Capitals de Washington Braden Holtby sera le 23 juillet prochain. Holtby voudrait obtenir un salaire annuel de 6.5 millions. Il gagnait 1.85 million en 2014-2015.
Je pense qu’il pousse un peu fort! J’irais même jusqu’à dire qu’il se bombe un peu le torse! Carey Price a gagné 6.5 millions pour l’année 2014-2015 et il touchera cette somme jusqu’à la saison 2017-2018. Price est quand même supérieur à Holtby. Je n’ai même pas besoin d’amener de chiffres à l’appui pour confirmer cette affirmation.
Devan Dubnyk au Minnesota, qui a été finaliste pour l’obtention du trophée Vézina, gagnera un peu plus de 4,3 millions jusqu’à 2018-2019. Holtby n’a pas été parmi les trois finalistes. L’autre finaliste au trophée qui récompense le meilleur gardien de but de la LNH a été Pekka Rinne. Ce dernier a touché la mirobolante somme de 7 millions en 2014-2015. Il maintiendra d’ailleurs ce montant jusqu’à la fin de la saison 2018-2019.
C’est vrai qu’ Holtby a obtenu 41 victoires cette année et qu’il a terminé avec une moyenne de buts alloués de 2.22. Mais il a obtenu que 23 victoires la saison précédente. Selon le Washington Post, la direction serait prête à lui consentir un salaire annuel de 5.5 millions. On connaîtra donc le montant final sous peu.
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PanAm: Abel et Ware dominent au tremplin de 3 mètres

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Publié par La Presse Canadienne le dimanche 12 juillet 2015 à 16h00. Modifié par Danielle Arsenault à 22h42.
PanAm: Abel et Ware dominent au tremplin de 3 mètres
Jennifer Abel/AP
SCARBOROUGH, Ont. - La logique a été respectée dimanche au Centre aquatique des Jeux panaméricains, où les Canadiennes Jennifer Abel et Pamela Ware ont réalisé le doublé au tremplin de trois mètres, permettant ainsi à Abel d'obtenir son billet pour les Jeux olympiques de Rio en 2016.
La Lavalloise a littéralement survolé la compétition avec un score cumulatif de 384,70 points, devançant sa compatriote par un énorme fossé de 58,70 points. La Mexicaine Dolores Hernandez, qui a donné du fil à retordre à Ware avant de finalement s'avouer vaincue lors de la cinquième et dernière ronde, a complété le podium avec 323,10 points.

«C'est la première fois que je gagne par une aussi grande marge au niveau international», a admis Abel, le sourire aux lèvres.

«Toute l'année, moi et Jennifer on était les deux meilleures plongeuses en Amérique, a rappelé Ware. Je crois qu'aujourd'hui, ça nous a vraiment aidé de plonger devant notre famille et nos amis. Ce sont mes premiers Jeux panaméricains, donc le fait d'arriver deuxième, c'est incroyable.»

Abel, la médaillée de bronze au tremplin de trois mètres synchro aux Jeux olympiques de Londres en 2012, a notamment réussi à sa troisième tentative son fameux double saut périlleux et demi avant avec deux vrilles — «un plongeon d'homme», selon l'entraîneur Arturo Miranda. En finale, Ware et elle étaient d'ailleurs les seules à tenter ce plongeon, dont le coefficient de difficulté est de 3,4.

Après avoir admis plus tôt cette saison éprouver des problèmes de confiance, Abel a visiblement peaufiné sa technique en prévision de la finale après avoir manqué de constance en ronde préliminaire. La jeune femme de 23 ans n'a jamais été inquiétée, en route vers la conquête de la médaille d'or.

«Après les Séries mondiales, on est revenues à la maison et on est retournées à l'entraînement de façon très intense, a expliqué Abel. Ç'a été très difficile, au point où je me demandais de quoi j'aurais l'air en me présentant ici — autant physiquement que mentalement. Je vois maintenant le résultat et pourquoi on a poussé aussi fort. C'est parce que je voulais atteindre mes objectifs et pousser au maximum de mes capacités.»

Pour sa part, Ware, qui disposait d'une avance de seulement trois points sur Hernandez avant son cinquième plongeon, a tenté le tout pour le tout avec son double saut périlleux et demi avant avec deux vrilles. La Montréalaise âgée de 22 ans ne l'a pas réussi aussi bien que Abel, mais ce fut suffisant pour lui octroyer l'argent.

«J'étais vraiment calme, je n'ai pas vu à combien de points j'étais de la Mexicaine, mais je savais qu'elle (Hernandez) était proche, a relaté Ware. Quand je suis sortie de l'eau après mon plongeon, je me suis dit: 'Oh non, je viens de le rater'. Je me suis mise en petite boule et je pouvais juste espérer demeurer devant elle. Donc je suis contente, mais ma performance n'était pas à la hauteur.

«Heureusement, on a deux semaines d'entraînement avant de se rendre à Kazan pour les Championnats du monde. Donc j'ai encore plein de temps pour me perfectionner», a-t-elle ajouté.

Les espoirs de Bouchard tombent à plat

Chez les hommes, Vincent Riendeau, de Pointe-Claire, et Maxime Bouchard, de St-Constant, n'ont pu imiter leurs compatriotes lors de la finale à la tour de 10 mètres masculine. Riendeau et Bouchard ont respectivement terminé cinquième et septième, avec 419,35 et 374,00 points.

«Ça n'a pas été facile, mais je suis vraiment content d'avoir été capable de revenir avec mes deux derniers plongeons — surtout mon dernier, avec lequel j'ai le plus de difficulté», a dit Bouchard.

Tout s'est joué lors du quatrième plongeon. Pendant que Bouchard voyait ses chances de décrocher une médaille s'envoler en raison d'un plat, Riendeau brillait en obtenant un score de 95,70 qui l'a momentanément fait passer du quatrième au deuxième rang. Riendeau n'a toutefois pu garder la cadence et a abouti à deux places du podium.

«Quand je suis parti, j'ai ressenti comme un choc dans mon coude, comme si mon nerf avait coincé, et ça s'est propagé jusqu'au cou, a expliqué Bouchard, visiblement déçu. Ça m'a surpris et j'ai perdu mes repères pendant ma chute. C'est pour ça que je suis arrivé sur le dos.»

Le Mexicain Ivan Garcia l'a emporté avec 521,70 points, devant le Colombien Victor Ortega (455,15) et le Mexicain Jonathan Ruvalcaba (437,35).

Des médailles en vélo de montagne

Le Canada a ajouté trois médailles à sa récolte en vélo de montage aux Jeux panaméricains, dimanche, grâce à la victoire du Québécois Raphaël Gagné chez les hommes et du doublé réussi par Emily Batty et Catharine Pendrel chez les femmes.

Gagné, de Québec, a complété le parcours de six tours en 1:31:14. L'Argentin Catriel Soto a terminé à 50 secondes de Gagné. L'Américain Stephen Ettinger a complété le podium en 1:33:02.

Derek Zandstra, de Trenton, en Ontario, a terminé en quatrième position.

Gagné a effacé un retard de cinq secondes sur Soto et a lancé une attaque lors de l'avant-dernière montée afin de se détacher et de filer vers la victoire.

«Je pense avoir été intelligent, a dit Gagné. J'ai bien géré mon énergie et mon niveau d'hydratation, ce qui a joué en ma faveur. J'ai toujours été capable de connaître des bons départs, mais ça m'arrivait de ralentir vers la fin. Cette fois-ci, j'ai terminé en force et je suis très heureux du résultat.»

Chez les femmes, Batty a remporté l'or et Pendrel l'argent, au Hardwood Mountain Bike Park.

Batty a obtenu un chrono de une heure 27 minutes et 13 secondes, soit sept secondes de mieux que Pendrel, la médaillée aux Panaméricains de 2007, à Rio de Janeiro.

Les Canadiennes ont rapidement distancé leurs rivales et ont passé la course non loin l'une de l'autre, mais c'est Batty qui a réussi la poussée gagnante à la fin.

«On se motive mutuellement, tout simplement, a dit l'Ontarienne Batty. Ça n'a pas d'importance laquelle finit première, en autant que ce soit une Canadienne. Un doublé or-argent, c'est fabuleux.»

La troisième position est allée à Erin Huck des États-Unis, à 5:23 de la gagnante.

L'or en rugby à sept et au tir

Le Canada a également mis la main sur l'or au rugby à sept féminin et au tir au pistolet chez les femmes.

Les Canadiennes ont complété un parcours sans faute au rugby à sept en battant les États-Unis 55-7 en finale.

Elles ont dominé leurs adversaires 285-19 au cours de la compétition.

Du côté du tir, Lynda Kiejko a terminé en première position lors de l'épreuve sur 10 mètres.

Âgée de 34 ans et originaire de Calgary, Kiejko a obtenu un score de 195,7, devançant de justesse la Mexicaine Alejandra Zavala et ses 194,3 points.

Il s'agit pour Kiejko d'une deuxième médaille en carrière aux Jeux panaméricains. Elle avait obtenu le bronze dans la même épreuve en 2003.

L'équipe canadienne de sports équestres a décroché l'argent en dressage par équipes.