jeudi 4 juin 2015

La prudence a coûté le match au Lightning

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 les Blackhawks de Chicago

Images of Francois Gagnon
Le temps d’une période, la première, le Lightning de Tampa Bay a fait mentir tous ceux et celles qui assuraient que le manque d’expérience de ses joueurs en finale de la coupe Stanley minait ses chances de battre les Blackhawks de Chicago.
Le Lightning a dominé les Hawks dès la mise en jeu initiale. Il a contrôlé le jeu quand il était en possession de la rondelle. Il a pris les devants 1-0 grâce à un but d’anthologie d’Alex Killorn qui a fait dévier un tir d’Anton Stralman avec une coordination œil/main sans pareille. De fait, le Montréalais a marqué un but bien plus difficile que celui raté quelques minutes plus tôt.
Le Lightning a muselé Jonathan Toews et son trio grâce au travail impeccable et acharné en défensive du Gaspésien Cédric Paquette que Jon Cooper a envoyé en mission contre le meilleur joueur de hockey de la LNH au grand complet. Une mission que Paquette a reçue tout juste avant la rencontre. «Il ne m’en avait pas parlé. Mais des défis comme celui-là je vais en prendre n’importe quand», a indiqué Paquette qui a profité de la complicité de Ryan Callahan, Alex Killorn et J.T. Brown – Tampa jouait à 11 attaquants mercredi – pour réussir sa mission.
Le Lightning s’est même permis d’étouffer l’attaque massive des Hawks trois fois plutôt qu’une.
Après 40 minutes de jeu, le Lightning qui n’avait pas encore perdu en séries après avoir marqué le premier but (9-0), après avoir terminé le premier tiers (5-0) et le deuxième tiers (8-0) avec une avance s’acheminait vers une victoire pleinement méritée.
Il a pourtant perdu.
«Nous avons eu peur de perdre», a simplement convenu Steven Stamkos après que les Blackhawks eurent marqué deux buts en moins de deux minutes pour couper les jambes du Lightning et prendre les devants 1-0 dans la série.
Imputez ça au manque d’expérience, au trop grand respect voué à un adversaire qui commande beaucoup de respect il est vrai, imputez ça à ce que vous voudrez : mais il est clair que le capitaine du Lightning et ses coéquipiers ont couru à leur perte en décidant de se défendre uniquement.
Et ce ne sont pas les canons des Hawks qui en ont profité. Que non !
Le premier but est venu de la lame du bâton du Finlandais Tuevo Teravaïnen qui a décoché un tir anodin du haut de la zone du Lightning. Mais voilà, la rondelle a évité deux joueurs qui bataillaient devant Ben Bishop, le gardien du Lightning n’a rien vu et la rondelle s’est logée dans la lucarne à sa droite.
«Des fois quand tu obtiens un tir au but tu es récompensé. C’est exactement ce qui est arrivé sur ce jeu», a reconnu l’attaquant âgé de 20 ans seulement qui disputait mercredi son premier match en finale de la coupe Stanley.
De fait, Teravaïnen a effectué un bien meilleur jeu sur le but de la victoire. Un but enfilé par le Québécois Antoine Vermette qui a marqué son troisième but des séries. Son deuxième but gagnant. Teravaïnen a mis de la pression sur l’attaquant J.T. Brown a qui Victor Hedman venait d’effectuer une passe. Le Finlandais a habilement repoussé la rondelle avec son bâton en direction de Vermette qui s’est retrouvé seul dans l’enclave d’où il a déjoué Ben Bishop avec un bon tir juste en haut de la mitaine.
Avec un but et une passe, Teravainen a moussé à huit points (trois buts) sa production offensive en 13 matchs de séries. Il a récolté neuf points (quatre buts) en 37 matchs de saison régulière.
«Il a beaucoup de talent, de bonnes mains et une bonne compréhension du jeu», a défilé Antoine Vermette lorsque les collègues Alain Crête et Marc Denis lui ont demandé d’analyser son jeu coéquipier lors d’une entrevue d’après-match.
Entre les deux buts des Hawks, Jon Cooper a réclamé un temps d’arrêt. Visiblement secoué par le filet de Teravainen, le Lightning jouait mal et venait de se rendre coupable d’un dégagement refusé.
La décision de Cooper était nécessaire. Mais elle n’a pas donné le résultat espéré puisque son club a repris le jeu en jouant à nouveau sur les talons. Teravainen, Vermette et les Hawks ont su en profiter.
Après ce but qui propulsait les Hawks en avant 2-1, Hayley Wickenheiser, la meilleure joueuse de l’histoire du hockey féminin a résumé en trois petits mots la déconfiture du Lightning en fin de troisième période. « safe is death » que Wickenheiser a lancé par le biais de son compte Twitter @Wick_22.
La prudence affichée par le Lightning en troisième période a effectivement tué les chances de victoires de Steven Stamkos et de son club.
Le Lightning pourra se consoler, du moins un peu, au cours des deux prochains jours en se disant que le temps de deux périodes – surtout en première – il a été en mesure de contrer Jonathan Toews et les Hawks. Il les a même dominés par moment.
Ça ne changera rien au résultat final du premier match, mais ça servira d’encouragement en vue du deuxième duel : samedi. Un match qu’il sera nécessaire de gagner pour garder bien réelles les chances du Lightning de soulever la coupe Stanley.

Le derby Mike Reilly à suivre du coin de l’oeil | Les Penguins à vendre | Processus d’expansion déclenché par les gouverneurs?

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Publié le 3 juin 2015 à 21:07 par

Nicolas Cloutier

Dans le même style que Kevin Hayes l’an passé, le défenseur issu des rangs universitaires Mike Reilly testera le marché des agents libres. Reilly est un choix de 4e ronde des Blue Jackets de Columbus repêché en 2011.
Photo: Université du Minnesota
Photo: Université du Minnesota
Selon le règlement prévu par la convention collective, une équipe détient une fenêtre exclusive de 30 jours pour mettre sous contrat un espoir quittant la NCAA pour s’amener chez les professionnels. Si les deux clans ne parviennent pas à une entente au terme de ce délai, le joueur en question accède à l’autonomie complète.
Selon ce que rapporte Elliotte Friedman, huit équipes seraient dans la course pour les services de Reilly. Le journaliste croit que Chicago, Minnesota, New York, Los Angeles et possiblement Pittsburgh sont à suivre dans le dossier, ce qui nous laisse trois équipes mystère.
Rarement on observe autant d’intérêt à l’égard d’un choix de 4e ronde, mais le cas du jeune défenseur est unique. L’année de son repêchage, Reilly faisait osciller la balance approximativement à 150 livres et était perçu comme un choix très risqué, malgré sa belle explosion en possession de la rondelle.
Reilly a connu une période de croissance tardive, si bien qu’il pèse maintenant 182 livres, en plus de mesurer 6’1. Aidé par de meilleures capacités athlétiques, il a pu faire valoir l’étendue de ses talents et a été dominant lors de ses deux dernières saisons à l’université du Minnesota, inscrivant 75 points en 80 matchs. Ces exploits lui ont valu une invitation des États-Unis au Championnat du monde à Prague, où il a très bien fait en se taillant une place parmi les défenseurs réguliers.
Les défenseurs pouvant bouger la rondelle efficacement sont plutôt rares sur le marché, car les équipes ne veulent plus s’en départir. Il n’a rien de plus normal que de voir un défenseur doué ne coûtant à peu près rien générer autant d’intérêt. Reilly a disputé trois saisons face à de jeunes adultes (universitaires) et ses performances au championnat mondial laissent croire qu’il est prêt à faire le saut dans la grande ligue.
On peut difficilement penser que Bergevin ne suit pas ce dossier. Markov vieillit, Emelin est un point d’interrogation, on ne sait plus trop à quoi s’attendre de Tinordi et Mac Bennett demeure à des années-lumière de la LNH. Le grand manitou du CH ne dirait certainement pas non à une injection de talent et de profondeur sur son flanc gauche. Il ne cesse de le répéter: des défenseurs, il n’en aura jamais assez…
Des pivots doux comme du beurre, un tir puissant et une vision au-dessus de la moyenne, c’est ce que peut offrir Mike Reilly à une équipe de la LNH. Reste à savoir qui remportera le derby. Les villes de New York et Chicago partent souvent avec une longueur d’avance dans ce genre de courses…
En rafale– Kris Vertseeg compare l’accomplissement de devenir un père à celui de gagner la Coupe Stanley. LIEN
– Martin St-Louis pourrait-il aider les Devils? LIEN
Encore la tradition de recycler les vétérans sur la pente descendante…
– Peter Chiarelli veut gagner à Edmonton. Il est prêt à échanger des choix de repêchage pour améliorer son club à court terme. LIEN
– Gaston Therrien fait erreur: Ryan Callahan jouait avec le Lightning l’an dernier. LIEN
Cela dit, l’erreur est humaine!
– Mario Lemieux et Ron Burkle voudraient vendre les Penguins de Pittsburgh! LIEN
Même s’ils vendent la franchise, Lemieux et Burkle voudraient garder un rôle dans le comité exécutif. Lemieux tient particulièrement à maintenir une emprise décisionnelle.
À noter que diverses rumeurs parlent d’un conflit entre Burkle et Lemieux, qui ne seraient pas sur la même longueur d’ondes.
– Bettman évoque pour la 1re fois la possibilité d’un processus d’expansion amorcé par les gouverneurs.
– Brandon London tire sa révérence. LIEN #Alouettes
– Gary Bettman nie les rumeurs de déménagement du columnist de Forbes.
– Un plafond salarial à 71.5 millions? Ce n’est pas si sûr.
– Gary Bettman n’aime clairement pas le système des compensations, lui non plus!

Serena Williams a démoli Sara Errani 6-1, 6-3 en quarts de finale

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Serena Williams la no 1 mondiale

Serena Williams, la no 1 mondiale, a démoli en deux sets 6-1, 6-3 l'Italienne Sara Errani (no 17) , incapable de s'opposer à sa puissance mercredi, pour accéder aux demi-finales de Roland-Garros, pour la quatrième fois de sa carrière.
Déjà sacrée en 2002 et 2013 à Paris, l'Américaine a un boulevard devant elle. Elle va retrouver en demi-finale la Suisse Timea Bacsinszky (no 24), qui a défait la Belge Alison Van Uytvanck 6-4, 7-5 dans un autre match au programme.
La championne de 19 tournois du Grand Chelem avait perdu la première manche à ses trois derniers matches contre l'Italienne, mais elle n'a pas eu de retard à combler mercredi.
« C'était très important pour moi de vraiment bien commencer le match, a dit Williams, 33 ans. Sara a atteint les quarts ou mieux depuis quatre ans ici, alors je savais que je devais très bien jouer. »
Williams a dominé 10-0 pour les as et 39-9 pour les coups gagnants, faisant un pas de plus vers un troisième titre d'affilée en Grand chelem.
« Sa puissance est un incontournable, que ça soit au service ou en fond de terrain », a reconnu l'Italienne.

Hormis Williams, il ne reste qu'une joueuse du top-10 encore en lice dans ce tournoi : la Serbe Ana Ivanovic (no 7), qui a gagné Roland-Garros en 2008.
Depuis 2013, chaque fois que Williams a atteint les quarts de finale d'un tournoi du Grand Chelem, elle a fini par le remporter.
Elle cherche à décrocher à Paris son 20e titre du Grand Chelem, et à se rapprocher du record de l'Allemande Steffi Graf (22) pour l'ère Open (depuis 1968).
L'Américaine, dont la préparation pour Roland-Garros avait été gâchée par une blessure au coude droit l'ayant contrainte à déclarer forfait en huitièmes à Rome, avait éprouvé des difficultés lors des trois matchs précédents.
Elle avait chaque fois perdu le premier set, contre l'Allemande Anna-Lena Friedsam (no 105) au deuxième tour, la Bélarusse Victoria Azarenka (no 27) au troisième et l'Américaine Sloane Stephens (40) en huitièmes.
Le scénario ne s'est pas répété une quatrième fois. Ce qui n'est guère une surprise, car Errani, finaliste en 2012 à Roland-Garros, n'avait jamais battu Williams en huit rencontres sur le circuit WTA, et ne lui avait même pris qu'un set.
L'Italienne est trop frêle pour résister à la puissance de Williams, qui a fait des carnages sur le service adverse dans le premier set. Errani n'a gagné que 25 % des points derrière sa première balle dans cette manche et... 0 % sur sa deuxième balle.
Elle a dû attendre le deuxième set pour conserver son service pour la première fois du match. L'Italienne est parvenue à servir un peu plus long, à défaut de mettre plus de force. Le jeu s'est ainsi un tout petit peu équilibré.
Pour quelques minutes seulement. Car Williams a continué à pilonner en retour et à prendre beaucoup plus d'initiatives dans le jeu (39 coups gagnants à 9).
L'Américaine, qui n'a toujours subi qu'une défaite cette saison, en demi-finale à Madrid face à la Tchèque Petra Kvitova, a fini par trouver l'ouverture dans le septième jeu et à conclure sur sa quatrième balle de match. 
Bacsinszky rejoint Serena
La Suissesse Timea Bacsinszky, 24e mondiale, a dominé la Belge Alison Van Uytvanck, 93e, en deux manches 6-4, 7-5 pour accéder à l'autre demi-finale.
C'est la première fois qu'une joueuse helvète se hisse dans le dernier carré à Paris depuis 2001 et la défaite de Martina Hingis en demi-finales contre l'Américaine Jennifer Capriati.
Patty Schnyder était la dernière, tous Grands Chelems confondus, à avoir réalisé cette prouesse, en atteignant les demies des Internationaux d'Australie en 2004.
Avant son épopée à Paris, Bacsinszky n'avait encore jamais franchi le troisième tour dans les tournois majeurs.
« C'est juste incroyable. Je suis très très fière de mon parcours », a réagi la Suissesse.
À Roland-Garros, elle n'avait jamais remporté plus d'un match lors de chacune de ses cinq précédentes participations (de 2007 à 2010 et en 2014). Mais après avoir un temps envisagé de se reconvertir dans l'hôtellerie, à cause de problèmes récurrents à un pied, la Suissesse a entrepris une ascension fulgurante. En moins de deux ans, elle est passée de la 285e à la 24e place, son meilleure classement.
Cette année, la Lausannoise de bientôt 26 ans (le 8 juin) a déjà conquis deux titres (Acapulco, Monterrey) et disputé une autre finale (Shenzhen).
Dans la foulée de sa performance contre la Tchèque Petra Kvitova (no 4) en huitièmes, Bacsinszky a pris les commandes en brisant d'entrée son adversaire.
Van Uytvanck, qui n'a qu'une mince expérience en grand Chelem à 21 ans, a souffert de la puissance en retour de la Suissesse. Bacsinszky, qui dictait le jeu, a eu toutefois un peu de mal à finir. Dans la deuxième manche, la belge s'est accrochée pour refaire son bris de retard pour recoller à 3 partout.
« C'était un match très difficile. Elle s'est battue comme une dingue quand elle était dos au mur », a souligné Bacszinsky, très heureuse d'avoir repris le dessus dans le deuxième set. 

Grand Prix de Formule Un: des groupes dénoncent l'exploitation sexuelle tolérée

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 03 juin 2015 à 13h18.
Grand Prix de Formule Un: des groupes dénoncent l'exploitation sexuelle tolérée
MONTRÉAL — Un regroupement d'organismes oeuvrant auprès de prostituées lance une campagne pour dénoncer l'exploitation sexuelle exacerbée durant le Grand Prix de Formule Un qui se déroulera le week-end prochain à Montréal.
La campagne consiste à alimenter les comptes de réseaux sociaux du maire de Montréal, Denis Coderre, et de Tourisme Montréal de différents messages de sensibilisation au problème, en plus de tenir une «manifestation familiale abolitionniste» samedi au centre-ville de Montréal.

«On interpelle le maire Coderre et Tourisme Montréal pour demander d'abord que la loi sur la prostitution soit appliquée», a expliqué la porte-parole de la Concertation des luttes contre l'exploitation sexuelle (CLES), Éliane Legault-Roy, en entrevue téléphonique avec La Presse Canadienne.

«On devrait aussi en informer les touristes, les fans de Formule Un, pour qu'ils soient au courant qu'au Canada, acheter les services sexuels d'autrui, c'est criminel», a-t-elle ajouté.

En conférence de presse, mercredi, plusieurs porte-parole ont fait valoir que les clubs de danseuses, les agences d'escortes et salons de massage intensifient leur publicité en prévision du Grand Prix.

«L'agence d'escortes m'avait fortement incitée à me mettre davantage disponible durant le Grand Prix, tout en m'indiquant qu'elle offrait des rabais aux clients durant cette période», a raconté Shanie Roy, ex-escorte et porte-parole du Collectif d'aide aux femmes exploitées sexuellement (CAFES).

«Plusieurs touristes sont ici pour avoir du bon temps. On leur a vendu Montréal comme étant une ville sexy. Parfois ils ont même planifié leur voyage en fonction d'aller dans les clubs de danseuses ou de rencontrer des escortes. Il y a vraiment un tourisme sexuel dans les grands événements comme le Grand Prix», a dit Éliane Legault-Roy

Or, l'inévitable contrepartie de cette situation est que le recrutement de jeunes femmes, surtout les plus vulnérables, s'accroît également et que les travailleuses du sexe sont soumises à des pressions extrêmes durant cette période.

«Plusieurs intervenants terrain, dans les centres jeunesse notamment, remarquent que leurs jeunes filles sont davantage recrutées», a révélé Mme Legault-Roy.

«Nous, les femmes qu'on voit dans le milieu de la prostitution nous disent qu'elles vont se faire demander de travailler plus, des journées beaucoup plus longues», a-t-elle ajouté.

Les organisations impliquées se montrent particulièrement critiques face à la tolérance qui entoure l'exploitation sexuelle et à l'apparente normalité que les autorités semblent y accoler.

«C'est comme si on acceptait que ça vienne avec la culture de la Formule Un. L'industrie du sexe est complètement banalisée pendant le week-end de la Formule Un. Elle est partout, elle s'affiche, elle s'annonce. On ne ferme pas les yeux, en fait, on trouve ça normal et c'est inquiétant», a laissé tomber Mme Legault-Roy, tout en faisant remarquer que cette banalisation s'inscrit dans une gradation qui commence avec le fait de payer des jolies filles vêtues de manière suggestive pour les exhiber avec des bolides.

À terme, les organisations estiment qu'il faudra s'attaquer de manière plus musclée à l'industrie du sexe et ses exploitants, en allant jusqu'à «révoquer les permis des salons de massage, bars de danseuses, toutes les entreprises qui vivent de l'exploitation sexuelle des femmes», a déclaré la fondatrice de la CLES, Diane Matte.

Gallagher aimerait bien apprendre le français

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Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le mercredi 03 juin 2015 à 14h41. Modifié à 14h47.
Gallagher aimerait bien apprendre le français
Brendan Gallagher 
(98,5 Sports) - Brendan Gallagher a récemment participé à une campagne publicitaire pour des produits de beauté pour hommes. Dans cette pub, le fougueux attaquant du Canadien s'est prêté à un barrage de questions. Voici les réponses de «Gally» qui vous permettront de mieux le connaître.
As-tu un bâton de hockey chanceux pour les tirs de barrage? Non, j’essaie d’éviter les tirs de barrage!

Du ruban de hockey noir ou blanc? Noir

«Coupe Longueuil» ou la moustache? Moustache

Finis cette phrase : «Une belle coupe de cheveux attire…» De belles filles

Préfèrerais-tu ne pas avoir de l’eau chaude ou l’Internet? L’eau chaude

La meilleure patinoire de la LNH? Montréal

Tir des poignets ou lancer frappé? Lancer frappé

Rigidité du manche de ton bâton? 77

Gretzky ou Lemieux? Gretzky

Qu’est-ce qui est plus épeurant : devenir chauve ou grisonner? Devenir chauve… grisonner peut être beau.

Si tu pouvais apprendre une autre langue parfaitement, quelle serait-elle? Le français.

Si un film sur ta vie serait fait, par quel acteur voudrais-tu qu’on te personnifie? Je ne sais pas… quelqu’un de petit! Tom Cruise.

Les téléséries «Mad Men» ou «House of Cards»? «Mad Men»

Dans le vestiaire, est ce que vous écoutez de la musique hip hop, rock ou classique? Hip Hop

Qui fait le choix de la musique? Subby (P.K. Subban)

Un salon de coiffure huppé ou le barbier du coin? Le barbier du coin

Ketchup ou moutarde? Ketchup

Chat ou chien? Chien

Hot Dog ou Hamburger? Les deux

Si tu étais un lutteur professionnel, quel serait ton nom de personnage? Mini Me (petit moi)

Quel serait ta prise spéciale? Faudrait que j’en invente une!

Voyez Gallagher répondre aux questions:


Bettman refuse de commenter les rumeurs de vente des Penguins

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 03 juin 2015 à 21h07. Modifié par 98,5 Sports à 23h55.
Bettman refuse de commenter les rumeurs de vente des Penguins
le commissaire Gary Bettman
TAMPA, Floride - Gary Bettman s'est abstenu de commenter les rumeurs selon lesquelles les propriétaires des Penguins de Pittsburgh, Ron Burkle et Mario Lemieux, étudient la possibilité de vendre leur équipe.
Mardi, le réseau TSN a rapporté que Burkle et Lemieux avaient fait appel à la banque d'affaires Morgan Stanley afin qu'elle évalue les options relatives à une vente partielle ou totale des actions des Penguins.

Lors d'une conférence de presse tenue avant le premier match de la série finale entre les Blackhawks de Chicago et le Lightning de Tampa Bay, mercredi, Bettman a réagi en disant que «si les Penguins ont une annonce à faire, ils la feront».

«Nous procédons à des révisions périodiques de notre entreprise et, parce que nous avons reçu plusieurs demandes d'information au sujet de notre concession au cours des récentes années, nous avons décidé d'engager Morgan Stanley pour leur perspective et leurs conseils, ont précisé les deux propriétaires dans un communiqué rendu public par les Penguins.

«Après avoir acheté l'équipe et évité qu'elle fasse faillite, assuré son avenir à long terme à Pittsburgh et créé des assises solides pour des succès continus, nous croyons que le temps est venu d'évaluer nos alternatives.»

«Peu importe ce qui survient», a ajouté Lemieux, lui et Burkle conserveraient des parts à titre de propriétaires et demeureraient impliqués au sein de l'organisation.

Par ailleurs, Bettman a rejeté ce qu'il a qualifié de «rumeurs» relatives à la relocalisation d'une équipe de la LNH d'ici la fin du mois. Le commissaire de la LNH a également nié les informations qui circulent selon lesquelles les Coyotes de l'Arizona et les Panthers de la Floride vivaient des difficultés qui pourraient les forcer à déménager.

Bettman a déclaré que les Coyotes «ne bougeront pas» et que les Panthers, avec Vincent Viola comme propriétaire, «étaient absolument sur la bonne voie».

Par ailleurs, quelques heures après que Bill Foley, un propriétaire potentiel d'une éventuelle concession à Las Vegas, eut annoncé la vente de 11 500 dépôts en vue d'achats d'abonnements de saison, Bettman a fait savoir qu'il rapportera les chiffres au bureau des gouverneurs plus tard en juin.

«En supposant que ce chiffre est précis, et je n'ai aucune raison d'en douter, il semble que son initiative ait connu un certain degré de réussite, à tout le moins», a fait savoir Bettman.

Si le bureau des gouverneurs est satisfait de la campagne d'abonnements, Bettman recommandera de mettre en marche un processus formel d'expansion. Une telle mesure ne garantirait pas l'octroi d'une concession à Las Vegas, mais serait un autre pas vers l'avant.

«Ça permettrait, possiblement, d'évaluer les manifestations d'intérêt et de les analyser un peu plus sérieusement que ce que nous avons fait», a précisé Bettman.

«On est capables de rivaliser avec tout le monde» - Bernier

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Publié par 98,5 Sports pour 98,5fm Sports le mercredi 03 juin 2015 à 23h31. Modifié par Charles Payette le jeudi 04 juin 2015
«On est capables de rivaliser avec tout le monde» - Bernier
Ignacio Piatti aura eu le dernier mot./PC/Paul Chiasson
(98,5 Sports) - Au terme de la victoire de 2-1 de l'Impact face aux Whitecaps de Vancouver, le défenseur Patrice Bernier et l'entraîneur Frank Klopas se sont donné l'accolade.
Les commentaires de Patrice Bernier
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On en parle en ondes :
Un geste symbolique? La relation avec Klopas est au beau fixe ou il y a une certaine tension entre les deux hommes?

« C’est sûr qu’il y a une tension. Quand on perd un match comme samedi passé (0-3), ce n’est pas facile. Il ne faut pas se le cacher. Nous ne sommes pas premiers au classement.

« Je pense que c’est bien pour lui, pour moi, de voir que l'on est capables de relâchement et de sortir avec une victoire. Pour moi, pour lui, pour le groupe, ça permet de laisser sortir la frustration de samedi. »

Bernier a toutefois refusé de confirmer qu’il avait demandé une rencontre avec la haute direction en raison de son utilisation moindre cette saison, tel que rapporté par Jeremy Filosa, du 98,5 Sports.

Le capitaine de l'équipe a été accueilli en héros par les plus fidèles amateurs du club qui scandaient son nom quand il s'est présenté sur le terrain en qualité de titulaire.

« Personnellement, c’est toujours bien de commencer le match et avoir l’appui du public, a assuré Bernier. C’est aussi de jouer et de gagner et de mettre les liens autour. Après la performance de samedi, il fallait se ressaisir. »

Comme l'Impact l'a fait après avoir vu les Whitecaps créer l'égalité à la 79e minute de jeu à la suite d'un penalty discutable. Quelques minutes plus tard, Ignacio Piatti donnait les devants pour de bon à l'Impact.

« On a beaucoup de caractère. Quand on se donne, on est capables de rivaliser avec tout le monde ».

Sentiment partagé par Jack McInerney.

« Je crois que trois victoires d’affilée à domicile, cette excellent pour notre confiance, a noté McInerney, qui a inscrit le premier but du match.

McInerney a été quelque peu chanceux quand le ballon décoché par Laurent Ciman s’est retrouvé à ses pieds après avoir ricoché sur la barre transversale de l’équipe adverse.

« Je vous avais dit que j’allais tenter de profiter de mes chances. Laurent a fait un super tir et j’étais en bonne position pour reprendre le ballon. »

Romero se rachète

Andrés Romero a commis la faute coûteuse pour l'Impact à la 79e minute et le milieu de terrain des Whitecaps (7-6-2) Pedro Morales a visé juste sur le penalty, nivelant le score 1-1.

Romero s'est toutefois racheté quatre minutes plus tard en mettant la table pour Piatti et l'Impact (3-4-2).

« Je ne dirais pas qu'il (Romero) a commis une grosse erreur parce qu'il n'était pas à sa position naturelle en devant défendre le ballon dans la surface, a mentionné le gardien Evan Bush. C'est fantastique de voir comment il a rebondi. Il est très fort mentalement et ce n'est pas le genre de gars qui laisse le passé l'affecter. »

En deuxième demie, Romero a été le moteur de l'Impact, qui aurait pu augmenter son avance.

« Romero trouve toujours un second souffle, a déclaré l'entraîneur de l'Impact, Frank Klopas. Il faut connaître ses joueurs. Il n'a pas été très bon en première demie, mais il a ensuite trouvé son rythme et il a eu un gros impact dans la victoire. »

L'Impact a aussi chassé un de ses démons des dernières années en allant chercher la victoire après avoir vu l'avance lui échapper en deuxième demie.

« Je pense que dans la même situation l'an dernier, on prend un autre but, a dit le défenseur central Wandrille Lefèvre. Tout n'est pas au beau fixe, mais cette année, on peut rebondir et on est allé chercher la victoire. »

« Je crois qu'un verdict nul aurait été comme une défaite », a admis Klopas.

(Avec La presse canadienne)

3e victoire d'affilée pour l'Impact à domicile

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Publié par La Presse Canadienne le mercredi 03 juin 2015 à 12h11. Modifié par Charles Payette le jeudi 04 juin 2015
3e victoire d'affilée pour l'Impact à domicile
PC/Paul Chiasson
MONTREAL - L'Impact a toujours des ennuis à l'étranger, mais il est en voie de sérieusement redresser la barre à domicile.
On en parle en ondes :
Écouter
Mis en ligne le mercredi 03 juin 2015 dans Bonsoir les sportifs avec Jeremy Filosa
Après une soirée à oublier à Chicago au cours du week-end, Ignacio Piatti a tranché à la 83e minute et l'Impact s'est racheté avec une victoire de 2-1 face aux Whitecaps de Vancouver, mercredi au stade Saputo.
Jack McInerney (14e) a aussi touché la cible pour l'Impact (3-4-2), qui a fait oublier la défaite de 3-0 subie samedi contre le Fire à Chicago. L'Impact a maintenant encaissé une seule défaite à ses 13 dernières sorties au stade Saputo.
L'équipe de Frank Klopas a une fiche de 3-1-1 à domicile cette saison, contre 0-3-1 sur les pelouses adverses.

Pedro Morales (79e) a fourni la réplique des Whitecaps (7-6-2) sur un penalty en deuxième demie. Les Whitecaps affichent un dossier de 3-5-1 depuis le 11 avril.

L'Impact disputera son prochain match samedi, quand il sera de passage à Columbus pour y affronter le Crew. Il tentera de signer une première victoire à l'étranger en MLS depuis septembre 2013.
Survivre à la tempête
Après presque un quart d'heure de jeu décousu, l'Impact a ouvert la marque à la 14e minute. Le défenseur des Whitecaps Diego Rodriguez a raté un dégagement et Laurent Ciman a repris le ballon à la volée. Sa frappe a abouti sur le cadre avant que le ballon revienne directement sur le pied de McInerney, qui a profité de la confusion.

Malgré un avantage au niveau de la possession du ballon, les locaux se sont ensuite retrouvés au coeur de la tempête, tandis que les Whitecaps ont fait des vagues. Le gardien de l'Impact Evan Bush a dû être alerte afin de repousser plusieurs assauts.

Bush a aussi joué de chance quand le juge de ligne a appelé un hors-jeu à la 40e minute alors que Kekuta Manneh croyait avoir créé l'égalité. Puis pendant les arrêts de jeu, la frappe de Darren Mattocks a abouti sur le poteau à la droite de Bush.

L'Impact a trouvé le moyen de rôder autour du filet de David Ousted tôt en deuxième demie.

Andrés Romero a orchestré quelques belles pièces pour l'Impact, mais Ousted a empêché les locaux de creuser l'écart, se dressant contre Romero, McInerney et Maxim Tissot.

Les Whitecaps ont récompensé leur gardien à la 79e minute. L'arbitre a appelé un penalty quand Romero a fauché Jordan Harvey dans la surface. Morales a ensuite visé juste sur sa frappe, alors que Bush a plongé du mauvais côté.

Romero s'est toutefois racheté à la 83e minute quand il a mis la table pour Piatti. Ce dernier a contrôlé le ballon en le poussant un peu devant lui dans la surface et il a surpris Ousted en visant le côté rapproché.

Les Whitecaps ont augmenté la pression par la suite, mais ils ont été incapables de véritablement menacer le filet de Bush.

«Nous avons eu des occasions de les sortir de ce match» -Jon Cooper

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 04 juin 2015 à 00h30. Modifié par Charles Payette à 05h46.
«Nous avons eu des occasions de les sortir de ce match» -Jon Cooper
AP
TAMPA, Floride - S'il y a une tendance à retenir des présentes séries de la Coupe Stanley, c'est que les Blackhawks de Chicago ne sont jamais une proie facile. «Nous avons eu des occasions de les sortir de ce match, a indiqué l'entraîneur-chef du Lightning de Tampa Bay, Jon Cooper, mais nous ne l'avons pas fait.»
Après un début de rencontre difficile dans le match no 1 de la série finale, la formation de Joel Quenneville est venue de l'arrière, marquant deux fois en troisième pour signer un gain de 2-1.
«Les grandes équipes font cela, a lancé Teuvo Teravainen, qui a créé l'égalité à 13:28 de la troisième pour les Hawks. Je n'en fais pas partie depuis longtemps, mais je savais que cette équipe pouvait le faire. À chaque fois que nous tirons de l'arrière, nous jouons mieux, avec plus d'ardeur et nous revenons dans le match.»

«Nous ne sommes jamais sortis d'une rencontre, peu importe la marque» -Patrick Sharp
C'est Antoine Vermette qui a marqué le but gagnant à 15:26 de la troisième, un peu moins de deux minutes après que Teravainen eut fait 1-1. Ce n'était qu'une question de temps avant que les visiteurs ne s'inscrivent à la marque après avoir dominé et mis à l'épreuve Ben Bishop dans la dernière portion de la rencontre.

«J'ai trouvé que nous étions meilleurs au fur et à mesure que le match progressait, a déclaré l'attaquant Patrick Sharp. Nous croyons dans ce vestiaire que nous ne sommes jamais sortis d'une rencontre, peu importe la marque.»

Il s'agit du 14e retour en troisième au cours des présentes séries, a fait savoir la Ligue nationale.

Bishop a conclu la rencontre avec 19 arrêts devant le filet des locaux, tandis que Corey Crawford a bloqué 22 des 23 tirs du Lightning. Alex Killorn, d'une habile déviation, avait permis au Lightning d'ouvrir la marque en première.

Le deuxième match sera présenté samedi soir, au Amalie Arena de Tampa.

Dans le premier match de finale disputé à Tampa depuis 2004, le Lightning est sorti en lions, attaquant les Hawks dès la mise en jeu initiale. Killorn a obtenu une bonne occasion de marquer, mais son tir a raté la cible, tandis que Valtteri Filppula a raté deux belles occasions dans la première minute.

Deux présences plus tard, le trio de Killorn, Filppula et Steven Stamkos a inscrit le Lightning à la marque. Stamkos a envoyé la rondelle profondément en territoire des Hawks, où Filppula a battu de vitesse Duncan Keith, avant de remettre le disque à Anton Stralman à la ligne bleue.

Tandis que le tir de Stralman se dirigeait vers le filet telle une balle papillon, Killorn l'a frappé du revers au vol, la redirigeant derrière son dos et dans le filet de Crawford après un bond, à 4:31. Il s'agit de son huitième but des présentes séries et ses 17 points lui ont permis de rejoindre Stamkos au troisième rang des marqueurs du Lightning.

Le désavantage numérique du Lightning s'est ensuite signalé, tandis que Bishop a frustré Patrick Kane pour permettre au Lightning de conserver cette avance. Les Floridiens ont été si efficaces en défense que les Hawks ont connu une séquence de 9:31 sans tir en deuxième.

Mais le Lightning s'est trop fié à son gardien et il a à son tour connu une disette sans lancer sur Crawford: 13 minutes et 22 secondes de la fin de la deuxième jusqu'à une échappée de Ryan Callahan en troisième.

«Je sais seulement qu'il a été solide du début à la fin, a noté Sharp. C'est le genre de performance à laquelle on s'attend de sa part depuis quelques années. Je me rappelle bien de cette échappée. Ça aurait été un point tournant de la rencontre. Mais il a effectué un gros arrêt et nous avons été capables d'en profiter.»

Teravainen s'est ensuite chargé de priver Bishop d'un jeu blanc. Le tir de la recrue s'est faufilé dans la circulation lourde et battu le gardien à 13:28 du dernier tiers pour faire 1-1.

«J'ai seulement tenté de loger un tir haut et parfois, de bonnes choses surviennent», a déclaré Teravainen.

«De trouver une façon de revenir dans le match ce soir est une bonne indication de ce dont cette équipe est capable, a ajouté Quenneville. Et de trouver des façons de gagner.»

Un revirement de J.T. Brown a mené au but de Vermette à 15:26. Son tir précis a battu le gardien dans la lucarne, du côté de la mitaine.

Sept minutes ont suffi

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Les Blackhawks

Les Blackhawks l’emportent 2 à 1 sur le Lightning


Jonathan Bernier
TAMPA | Les Blackhawks ont attendu 53 minutes avant de se mettre en marche. Mais les sept dernières minutes de la rencontre furent tout ce dont ils avaient besoin.
Les buts de Teuvo Teravainen et Antoine Vermette, inscrits à deux minutes d’intervalle tard en troisième période, ont permis aux Blackhawks de se sauver avec une victoire de 2 à 1, hier soir à Tampa, et d’ainsi remporter le premier match de cette finale de la coupe Stanley.
Le Lightning avait pourtant dominé la majeure portion de la rencontre.
En donnant le ton à la rencontre dès les premiers instants du match, Alex Killorn et ses coéquipiers donnaient l’impression d’être l’équipe qui atteignait la finale de la coupe Stanley pour la troisième fois en six ans.
Killorn a rapidement pris les choses en main. Après avoir raté une première occasion en or, dès sa présence initiale sur la patinoire, il s’est racheté en faisant dévier de façon peu orthodoxe un tir d’Anton Stralman.
Crawford se dresse
Flanqué de ses compagnons de trio, Steven Stamkos et Valtteri Filppula, l’attaquant de 25 ans a été une menace constante pour Corey Crawford durant les deux premières périodes. Le gardien de Châteauguay a dû s’illustrer à plusieurs occasions pour permettre aux Hawks de demeurer dans le coup le plus longtemps possible.
Cependant, il a réalisé le plus important de ses 22 arrêts aux dépens de Ryan Callahan, parvenu devant lui en échappée, quelques instants avant que Teravainen n’égalise la marque.
En mode défensif
Les champions de 2010 et 2013 sont chanceux de mener cette série. En plus de quelques bêtes erreurs, ils étaient loin d’être les maîtres de la glace.
À la suite du but de Killorn, le Lightning n’a pas mis de temps à passer en mode défensif.
Désirant garder le contrôle de la zone neutre, les locaux se sont efforcés de diriger le porteur de la rondelle le long des rampes en plus de se camper à quatre sur la ligne bleue. Les rapides attaquants des Hawks n’ont eu d’autres choix que de passer la soirée à jeter le disque profondément en territoire ennemi et espérer l’atteindre en premier.
Certains diront que Cooper a opté trop rapidement pour la stratégie défensive. Peut-être avec raison. On ne contient pas une attaque comme celle des Hawks pendant longtemps. En troisième période, la troupe de Joël Quenneville a dirigé huit tirs au but. Elle en avait décoché 13 au cours des deux premiers vingts.
Mission accomplie pour Paquette
Dans cette cause perdante, Cédric Paquette a réussi à la perfection le difficile mandat que lui avait confié son entraîneur: surveiller de près Jonathan Toews.
L’homme des grandes occasions des Hawks, auteur de cinq buts à ses quatre derniers matchs, ne s’est pratiquement pas approché de Ben Bishop de la soirée. Il a terminé la rencontre avec un seul tir au but.
D’ailleurs, le travail de Paquette fut si efficace qu’à un certain moment du deuxième vingt, Quenneville a choisi de séparer Toews et Patrick Kane, plaçant ce dernier à la droite de Brad Richards.
Le Gaspésien a finalement terminé sa soirée en se blessant à la main gauche en bloquant un tir de Brent Seabrook avec l’intérieur de la main, en début de troisième période. Dans le cinquième match contre les Rangers, il avait subi une blessure similaire à l’autre main en bloquant un tir de Derick Brassard.

Dans la peau de Bergevin...

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PHOTO D’ARCHIVES

Jordan Eberle pourrait certainement aider l’attaque du Canadien, mais à quel prix?

Marc de Foy
Jeff Petry n’est pas l’un de ces gros marqueurs dont le Canadien a tant besoin. Mais son embauche demeure un bon coup de Marc Bergevin.
On peut toujours dire que Petry avait 33 millions de bonnes raisons de vouloir poursuivre sa carrière à Montréal. Mais si l’argent mène le monde depuis toujours, les athlètes professionnels ont mis du temps à embarquer dans le jeu.
Ce que Gordie Howe voulait par-dessus tout quand il a signé son premier contrat avec les Red Wings de Detroit en 1946, c’était un blouson de cuir aux couleurs de l’équipe.
Le balancier est passé d’un extrême à l’autre, c’est comme ça.
Encore plus ailleurs
Petry aurait très bien pu attendre au 1er juillet afin marchander ses services comme joueur autonome. Il aurait fort probablement obtenu une entente encore plus lucrative que celle qu’il vient d’accepter avec le Canadien.
Mais son épouse et lui sont tombés en amour avec Montréal pendant les deux mois et demi qu’ils ont vécu ici.
Pour reprendre un slogan populaire, l’essayer c’est l’adopter!
Voilà un gros dossier de réglé.
Le gros marqueur
Par contre, les amateurs ont surtout hâte de voir si Bergevin pourra ajouter du punch à l’attaque de son équipe en vue de la prochaine saison.
C’est le prochain objectif que Bergevin doit chercher à atteindre pour faire du Canadien une équipe capable de rivaliser pour la coupe Stanley.
Il le sait mieux que quiconque.
À cet effet, il a toutefois apporté un bémol dans son bilan de la dernière saison.
En un mot, il a déclaré que ce ne sera pas facile à réaliser.
Six noms
Bergevin pourrait-il transiger pour améliorer l’offensive de son équipe?
En consultant la liste des 75 premiers marqueurs de la dernière saison dans la LNH, j’ai relevé cinq noms que des spéculations disent peut-être disponibles pour diverses raisons.
Il s’agit de Joe Thornton et Patrick Marleau, tous deux des Sharks de San Jose; Phil Kessel, des Maple Leafs de Toronto; Eric Staal, des Hurricanes de la Caroline; Ryan O’Reilly, de l’Avalanche du Colorado; et Jordan Eberle, des Oilers d’Edmonton.
Thornton et Marleau seront rendus tous deux à 36 ans quand la prochaine saison commencera.
Quant à Kessel, son ancien entraîneur Ron Wilson lui a fait une mauvaise réputation, qui risque de lui coller à la peau un bon moment.
Quoi qu’il en soit, le prix d’achat de ces joueurs serait passablement élevé, notamment dans les cas d’Eberle et O’Reilly, qui n’ont que 25 et 24 ans respectivement, de Staal qui est âgé de 30 ans et de Kessel, qui aura 28 ans en octobre.
Cela signifierait aussi que Bergevin devrait se départir de joueurs détenant de gros contrats pour respecter le plafond salarial.
Pas facile, n’est-ce pas?
S’il ne bouge pas, il n’aura pas d’argent pour magasiner sur le marché des joueurs autonomes puisqu’il doit négocier de nouveaux contrats avec Alex Galchenyuk et Nathan Beaulieu.
Beaucoup de mouvements
Bergevin n’en est pas moins actif.
Treize joueurs de la dernière formation(2011-2012) assemblée par Pierre Gauthier et son prédécesseur, Bob Gainey, sont partis depuis son arrivée.
À la fin de la dernière saison, 13 des 25 joueurs de la formation étaient de ses acquisitions.
De ce nombre, huit avaient été obtenus via des transactions (Flynn, Gonchar, Mitchell, Smith-Pelley, Parenteau, Petry, Weaver et Weise); trois avaient été embauchés sur le marché des joueurs autonomes (Malhotra, Prust et Gilbert); et deux (De La Rose et Galchenyuk) étaient des joueurs repêchés sous son administration.
Dans son bilan de saison, Bergevin a annoncé que Gonchar, Malhotra et Weaver ne seraient pas de retour la saison prochaine.
Mais la clé de son plan directeur ne change pas. Il tient à bâtir son équipe avec des espoirs choisis au repêchage.
Peut-on le blâmer?

Montréal n’est plus la Sibérie de la LNH

Bien sûr, il se trouvera toujours des joueurs de la LNH qui auront une perception négative de Montréal.
L’hiver, les impôts élevés, les nids de poule, les journalistes et, la pression surtout, ont incité des joueurs autonomes à tourner le dos au Canadien par le passé.
Si ce n’était que ça.
Sachant que le Tricolore était prêt à leur offrir plus d’argent pour les attirer à Montréal, certains joueurs en profitaient pour hausser leur valeur auprès d’autres équipes intéressées à leurs services.
Réjean Houle et André Savard peuvent en témoigner.
Exemples
Or, l’organisation montréalaise projette une meilleure image à travers la LNH depuis quelques années.
Ses succès des dernières années et le traitement exceptionnel accordé à ses joueurs expliquent ce changement.
L’entente intervenue avec Jeff Petry en est un bel exemple. Mais on peut en dire autant au sujet de Carey Price.
Après tout ce qu’il a vécu à ses premières saisons avec le Canadien, Price aurait très bien pu demander un échange ou encore signer un contrat à plus court terme en attendant d’être admissible au statut joueur autonome sans restriction. Il aurait eu toutes les raisons de vouloir foutre le camp.
Mais le gardien se plaît à Montréal. Il a su apprivoiser le monstre.
Max Pacioretty, un Américain tout comme Petry, raffole de la ville.
P.K. Subban a-t-il déjà montré le contraire?
Bien avant qu’il ne touche le gros lot, son attachement au Canadien et à Montréal était sans équivoque.
Rappelez-vous quand il a été repêché. Il avait donné tout un spectacle ce jour-là à Columbus.
Un feu roulant!
Montréal a gagné des points dans l’opinion des joueurs. Pour plusieurs, ce n’est plus la Sibérie du hockey.
Le titre revient à Toronto où le nouvel entraîneur des Leafs, Mike Babcock, a un défi gigantesque qui l’attend.
On dit aussi que Vancouver fait la vie dure à ses joueurs depuis que les Canucks ont échappé la chance de remporter la coupe Stanley en 2011.