vendredi 20 mai 2016

Les Penguins ont haussé leur niveau de jeu d'un cran en finale de l'Est

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Carl Hagelin et Matt Murray
Carl Hagelin et Matt Murray (Source d'image:PC)

TAMPA, Fla. - Peu d'équipes dans la LNH ont la rapidité, la vitesse, le talent et la profondeur nécessaires pour surprendre le Lightning de Tampa Bay, mais ce fut le cas des Penguins de Pittsburgh lors des trois premiers matchs de la série finale de l'Association Est.
Sidney Crosby, Evgeni Malkin et leurs talentueux acolytes parmi lesquels se trouvent Phil Kessel, Carl Hagelin et Nick Bonino, ont dominé le Lightning pendant de longues minutes dans chacun des affrontements pour procurer une avance de 2-1 aux Penguins dans cette série au meilleur des sept matchs.
Le match no 4 sera présenté vendredi soir à l'Amalie Arena, et les Penguins comptent bien en profiter pour creuser l'écart.

« Quand vous affrontez d'aussi bonnes équipes à ce stade-ci de la saison, vous savez très bien que vous devez seulement penser au prochain match », a expliqué Crosby, qui a marqué lors des deux derniers matchs après avoir été tenu en échec lors des huit précédents.
Malkin a obtenu une mention d'aide sur le filet victorieux de Crosby en avantage numérique lors du match no 3 mercredi soir. Il s'agissait du premier point du Russe depuis le match no 2 de la série demi-finale de l'Est contre les Capitals de Washington.
Tandis que les joueurs étoiles des Penguins tentaient de trouver leurs repères, Kessel, Hagelin et Bonino ont pris la relève.
Leur trio a connu beaucoup de succès mercredi soir, lorsque Kessel a inscrit son septième filet des séries éliminatoires (un sommet d'équipe cette saison) après avoir accepté une passe savante de Bonino. Un peu plus tôt dans le match, Kessel avait lui-même mis la table pour le filet de Hagelin, qui ouvrait la marque pour les Penguins.
« Tu ne peux gagner régulièrement sans en avoir (de la profondeur). Ce trio est impressionnant depuis le début des séries éliminatoires, a souligné Crosby. Tu regardes la façon dont joue Phil... il génère tellement de choses. Haggy a beaucoup de vitesse. Et Bones est un joueur très intelligent. Il joue très bien avec ces deux gars-là. Ils nous ont donné beaucoup de rythme. »
L'entraîneur-chef du Lightning, Jon Cooper, a reconnu la contribution de ce trio et a admis qu'il était difficile à neutraliser, surtout pour une équipe qui est habituée de venir à bout de ses adversaires en exploitant sa profondeur.
« Quand on regarde leur équipe, Phil Kessel n'obtient pas le respect qu'il mérite. Ce que je veux dire, c'est qu'il a marqué une tonne de buts dans cette ligue. Bonino est l'un de ces joueurs sous-estimés... Quand on regarde les équipes pour lesquelles il a joué, on constate qu'il a toujours été entouré de joueurs vedettes. Hagelin a gagné partout où il est passé. Mais ils sont oubliés à cause des joueurs étoiles », a mentionné Cooper.
« Quand tu peux compter sur trois ou quatre bons trios, et c'est ce que nous avons, ça devient difficile pour l'autre équipe, a-t-il poursuivi. Mais ça, c'est un tout autre niveau, et ils en sont conscients, eux aussi. Ils connaissent tout un parcours éliminatoire et ils en sont conscients, et quand tu vis un tel parcours, alors tu sais que de belles choses vont se produire. »
Les Penguins ont dominé le Lightning 124-70 au chapitre des tirs au but, une tendance que la formation floridienne devra freiner si elle souhaite gagner cette série.

Les Sharks ont pris les devants 2-1 dans la série face aux Blues

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Blues 0 - Sharks 3



Les Sharks de San Jose ont pris les devants 2-1 dans la série face aux Blues de St Louis en l'emportant 3-0 jeudi soir.
Tomas Hertl a brisé la glace en première période, à 15:53, sur un tir frappé du cercle droit, puis Joonas Donskoi a enfilé l'aiguille en deuxième. À la suite d'une passe de Logan Couture, il a battu Elliott avec un tir du coeur de la zone adverse. Il s'agissait alors pour chacun de leur quatrième but des séries jusqu'à maintenant.
Sauf que Hertl en a rajouté un cinquième au dernier engagement, portant ainsi la marque à 3-0 en faveur des siens. Il a marqué d'un tir rapproché après avoir contourné le filet à la gauche du gardien.
Martin Jones signe le blanchissage grâce à une performance de 22 arrêts. Jones a maintenant bloqué 58 tirs d'affilée, lui qui en est à ses premières séries comme gardien numéro un.
À l'autre bout de la patinoire, Brian Elliott a flanché trois fois en 14 tirs, cédant sa place à Jake Allen après le deuxième but de Hertl, au troisième vingt.
Le match numéro 4 sera présenté samedi soir, encore une fois à San Jose, où les Requins ont gagné leurs six derniers matchs.

«Avec la rondelle, c'est un magicien»

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Publié par Danielle Arsenault pour 98,5fm Sports le jeudi 19 mai 2016 à 23h26.
«Avec la rondelle, c'est un magicien»
Martin Reway/Canadien de Montréal
(98,5 Sports) - Alexandre Picard a joué avec Martin Reway au cours de la dernière saison alors qu'il évoluait pour le HC Fribourg-Gottéron, dans la Ligue A, en Suisse.
ENTREVUE AVEC ALEXANDRE PICARD
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«Il est arrivé au mois de novembre parce qu’on avait des étrangers qui étaient blessés et on avait besoin de renfort. Quand Martin est arrivé, il a vraiment produit, 21 points en 19 matchs. C’est un joueur de grand talent offensif. (Il a) une des plus belles visions (du jeu) que j’ai vue dans toutes les ligues où j’ai joué», a expliqué le défenseur Alexandre Picard qui a disputé 43 parties avec le Tricolore lors de la saison 2010-11
«Avec la rondelle, c’est un magicien, a-t-il ajouté. Son point fort, c’est en avantage numérique. C’est lui qui contrôle le jeu. C’est un très bon passeur.»
Lacunes défensives
Picard met toutefois en garde les partisans du Canadien de ne pas l’imaginer trop rapidement avec le club dans la LNH. Comme tout jeune joueur, Martin Reway devra améliorer son jeu défensif.
Mais selon celui qui a disputé un total de 253 matchs dans la LNH, notamment avec les Penguins de Pittsburgh, les Sénateurs d’Ottawa et les Flyers de Philadelphie, un passage dans la Ligue américaine devrait lui permettre de combler cette lacune.
En plus de pouvoir l’aider à peaufiner ses habiletés défensives, la LAH permettra également à Reway d’avoir un encadrement approprié à son jeune âge.
«Martin, c’est un très bon jeune, mais il a encore beaucoup de choses à apprendre, surtout à l’extérieur de la glace. Surtout d’avoir de bons vétérans qui ne vont pas le laisser faire des choses qui lui sont permises en Europe parce qu’il a une réputation.»
Pour ceux qui se le demandent, son nom se prononce : «Martine Ri-va-ye»