mercredi 4 mai 2016

L'implication sociale de P.K. Subban reconnue par la Ligue nationale de hockey

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P.K. Subban
P.K. Subban (Source d'image:PC)
MARDI, 3 MAI 2016. 18:32

MONTRÉAL - Trois ans après avoir mis la main sur le trophée James-Norris, P.K. Subban est en nomination pour un honneur qui n'a rien à voir avec ses performances sur la glace et dont la signification dépasse largement les buts et les mentions d'aide qu'il peut accumuler au fil d'une saison.
Le défenseur du Canadien est l'un des trois candidats pour le Trophée de la Fondation de la Ligue nationale de hockey, remis au joueur qui applique les valeurs fondamentales du hockey - l'implication, la persévérance et le travail d'équipe - pour enrichir la vie de sa communauté. Les deux autres joueurs en lice sont le défenseur Mark Giordano, des Flames de Calgary, et l'attaquant Matt Martin, des Islanders de New York.
S'il est choisi, Subban deviendra le premier joueur du Canadien à recevoir ce trophée, décerné pour la première fois en 1998. Brent Burns, des Sharks de San Jose, en a été le lauréat l'an dernier.
En septembre, Subban avait fait les manchettes en annonçant une promesse de don de 10 millions $, sur une période de sept ans, à la Fondation de l'Hôpital de Montréal pour enfants. Au moment de l'annonce, les responsables de la Fondation avaient affirmé qu'il s'agissait du plus grand engagement philanthropique jamais effectué par un athlète professionnel au Canada.
Dans le cadre de cette entente, Subban est devenu le porte-parole des grandes campagnes de financement et des événements phares de la Fondation. Et en reconnaissance de cet appui, l'Hôpital a inauguré officiellement « l'Atrium P.K. Subban », un espace public large de 486 mètres carrés et haut de trois étages, situé au coeur des nouvelles installations de l'hôpital.
Depuis cette annonce, le défenseur du Canadien a participé activement à différentes initiatives, dont la vente de chandails autographiés de la Classique hivernale, la campagne Twitter « Le coup de main de P.K. » et la campagne du temps des Fêtes de dons jumelés pour l'Hôpital.
Ces efforts, regroupant sa contribution financière personnelle et celle de la Fondation P.K. Subban, ont permis de récolter au-delà de 820 000 $ pour la Fondation de l'Hôpital de Montréal pour enfants. Subban visite aussi régulièrement les enfants à l'hôpital, agit à titre d'ambassadeur et siège au conseil d'administration de la Fondation de l'Hôpital de Montréal pour enfants.
Il a d'ailleurs assisté à sa première réunion du conseil, le 15 avril dernier, et il doit participer au bal de la Fondation, le 19 mai.
« L'implication de P.K. à ce jour a été au delà de nos attentes, a affirmé la présidente de la Fondation, Marie-Josée Gariépy, dans un courriel.
« Il a été très actif depuis son engagement de septembre dernier. Son premier conseil s'est bien déroulé, il apprend beaucoup sur la philanthropie, qui est un monde relativement nouveau pour lui. Il est entouré de gens d'affaires très expérimentés, et il nous apporte un regard novateur sur nos façons de faire. Tout le monde en ressort gagnant », a ajouté Mme Gariépy, selon qui la Fondation a accueilli la nouvelle de la nomination de Subban avec beaucoup de fierté.
Son implication auprès de la Fondation lui a d'ailleurs valu de devenir, en mars, le récipiendaire du trophée Jean-Béliveau, remis annuellement au joueur du Canadien qui se démarque par son engagement communautaire auprès de la communauté.
De son côté, Giordano et son épouse se sont associés avec la Commission scolaire de Calgary pour créer un programme communautaire qui vise à aider quatre écoles de la ville. Les efforts de Giordano et de son épouse ont permis de recueillir 200 000$, venant à la rescousse de 1400 étudiants.
Quant à Martin, il a mis sur pied au cours de l'été la Fondation Matt-Martin qui a permis de récolter 75 000 $ qui ont été versés à diverses oeuvres caritatives.
Le gagnant sera connu dans le cadre du gala de remise des trophées de la LNH, le mercredi 22 juin à Las Vegas.

Les Blues se moquent des Stars

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Antti Niemi
Antti Niemi (Source d'image:Getty)
Images of Francois Gagnon

SAINT LOUIS - S’il est difficile de gagner en saison régulière sans un gardien qui excelle devant le filet - les partisans du Canadien en savent quelque chose - il devient pratiquement impossible de gagner sans un gardien dominant une fois en séries éliminatoires.
Les Stars de Dallas et leurs partisans l’ont appris à leurs dépens mardi soir alors que les Blues les ont pulvérisés 6-1 pour prendre les devants 2-1 dans la série qui se poursuivra jeudi au Scottrade Center.

Après avoir passé la journée à laisser planer un doute quant à l’identité de son gardien partant – il était pourtant évident qu’Antti Niemi obtiendrait le départ parce qu’il avait quitté le premier la patinoire et que Kari Lehtonen avait effectué des heures supplémentaires avec les réservistes - Lindy Ruff a finalement donné le filet à Niemi.
La décision n’a pas souri aux Stars et à leur entraîneur-chef. Victime d’un troisième but sur les 12 tirs qu’il a affrontés, Niemi a été rappelé au banc 154 secondes après le début de la période médiane.
Le gardien finlandais a été chassé du match à la suite d’un but spectaculaire marqué par Troy Brouwer qui a mystifié le gardien des Stars après s’être moqué du défenseur Kris Russell acquis par Dallas à la date limite des transactions justement pour solidifier une défensive qui avait cruellement besoin de renfort.
« Je suis entré en zone adverse avec de la vitesse et j’ai su en profiter », a expliqué Brouwer qui a forcé Russell à plonger pour tenter de le rejoindre… sans succès!
« C’était aussi une belle exécution», a ensuite reconnu l’attaquant acquis par les Blues - en retour de T.J. Oshie qui est à Washington - pour donner plus de caractère à une attaque qui en manquait un brin.
« Plus important encore, ce but était important, car il nous donnait l’avance 3-1 rapidement en deuxième période. Je crois qu’il leur a fait mal », a ajouté Brouwer qui assurait, en matinée mardi, que lui et ses coéquipiers avaient du bien meilleur hockey à offrir que celui qu’ils ont offert lors des deux premiers matchs de la série à Dallas.
« On a joué ce soir comme nous en sommes capables. Comme nous le faisons quand nous remportons du succès. On avait besoin de ce genre d’effort pour maximiser nos chances de victoire. Il faudra disputer le même genre de match encore jeudi. »
But refusé
Le but de Brouwer a fait basculer la partie du côté des Blues. C’est indéniable. Mais un but refusé aux Stars après révision vidéo en fin de première période a aussi fait très mal à Dallas.
Venu appuyer l’attaque lors d’une mêlée devant le filet des Blues, Jason Demers a hérité d’une rondelle libre dans l’enclave avant de tirer dans une cage déserte. Le défenseur montréalais a visé la partie supérieure et l’arbitre Eric Furlatt a accordé le but pointant du doigt le haut du filet qui semblait avoir bougé. L’officiel mineur responsable de signaler les buts était du même avis que l’arbitre puisqu’il a allumé la lumière rouge.
Mais voilà! Les reprises ont clairement démontré que la rondelle a frappé la barre horizontale et non la partie supérieure du filet forçant ainsi l’arbitre à infirmer sa décision initiale.
« Ce jeu a fait tourner le match. Au lieu de niveler les chances en fin de première, les Stars sont demeurés un but derrière et nous avons doublé notre avance dès le début de la deuxième période. Ce fut un énorme changement de momentum. Il a marqué le match selon moi », a analysé Ken Hitchcock après la victoire de son équipe.
Débarqué à froid devant la cage de son équipe, Lehtonen a repoussé le premier tir qu’il a affronté. Mais le deuxième – qui n’en était pas vraiment un, car la rondelle a dévié sur le patin de son défenseur Alex Goligoski – s’est retrouvé derrière lui.
Victimes du premier but du match, les Blues ont donc répliqué avec quatre buts sur leurs 15 premiers tirs. Ils en ont ajouté un autre en fin de deuxième tiers et un dernier en troisième période en route vers une victoire facile. Une victoire qui leur permet de prendre les devants dans une série qui sera finalement très expéditive si les Stars ne trouvent pas une façon d’aider leurs gardiens à effectuer des arrêts.
Bien qu’ils se soient succédé devant la cage des Stars pour un deuxième match de suite, Niemi et Lehtonen n’ont pas été affreux. Mais ils n’ont pas offert à leurs coéquipiers les arrêts nécessaires pour espérer gagner en séries. Des arrêts que Brian Elliott a réalisés en stoppant 25 des 26 tirs des Stars sans trop de difficulté.
Petite source de renforcement positif pour les Stars et leurs partisans, Kari Lehtonen, malgré les trois buts qu’il a accordés sur les 27 tirs qu’il a affrontés, a réalisé quelques arrêts solides.
On se console comme on peut…
Pénalités coûteuses
Dans son point de presse d’après-match, l’entraîneur-chef Lindy Ruff a refusé de faire porter l’odieux de la défaite sur les jambières de ses gardiens. « Ils ne sont pas responsables de la défaite de ce soir », a plaidé Ruff.
J’aurais préféré que l’entraîneur-chef des Stars précise qu’ils n’étaient pas les seuls responsables, mais bon…
Les unités spéciales ont une fois encore fait défaut aux Stars. Incapable de marquer en avantage numérique dans un troisième match de suite - les Stars sont 0 en 11 supériorités numériques depuis le début de la série - Dallas a accordé deux autres buts aux Blues qui en revendiquent maintenant quatre en trois rencontres.
« Les deux équipes sont nez à nez depuis le début de la série à cinq contre cinq. Ce sont les unités spéciales qui ont fait la différence et je dois trouver une façon de faire produire notre attaque massive tout en trouvant des combinaisons qui permettront d’être moins perméables en désavantage. C’est mon mandat. C’est à moi de trouver les solutions », assurait Lindy Ruff après l’entraînement matinal de mardi.
Il devra se remettre au travail s’il veut renverser la tendance lors du quatrième match.
Ruff devra aussi s’assurer de compter sur un club plus discipliné. Car en offrant sept attaques massives comme les Stars l’ont fait mardi soir, ils mineront grandement leurs chances, aussi minces soient-elles, de revenir dans cette série, voire de la gagner.
Pointé du doigt dans la défaite de dimanche en raison de ses trois pénalités mineures dont la dernière a propulsé les Blues vers la victoire en prolongation, Antoine Roussel a péché une fois encore.
Bien malgré lui, le cousin français a tiré la rondelle dans la foule en fin de période médiane. Dix secondes après son arrivée au cachot, les Blues en profitaient pour marquer leur 5e but. On dira, sans doute avec raison, que l’issue du match était déjà scellée avant ce cinquième filet. Mais cet autre but a minimisé davantage les minces chances de remontée des Stars en troisième période.
De fait, la remontée souhaitée par les Stars et leurs partisans, cette remontée redoutée par les Blues et leurs fans qui ont vu fondre l’avance de 3-1 dont ils profitaient dimanche avant de gagner en prolongation, n’a jamais eu lieu.
Les Stars se sont contentés de tirer sept fois sur la cage défendue par Brian Elliott (total de 26 pour la rencontre) alors que les Blues ont ajouté 13 tirs au dernier tiers aux 26 obtenus lors des 40 premières minutes.
En plus d’être solide défensivement, Alexander Steen a marqué deux des six buts des Blues. L’attaquant suédois a cadré cinq des sept tirs qu’il a décochés. C’est toutefois Vladimir Tarasenko qui a été l’attaquant le plus actif cadrant huit des 12 tirs qu’il a tentés. Le redoutable marqueur russe a inscrit un but, mais a dominé son équipe avec une récolte de trois points. Le capitaine David Backes a marqué à deux reprises également. C’est toutefois avec ses épaules qu’il s’est imposé assénant neuf des 34 mises en échec distribuées par les Blues lors de la troisième rencontre.
Pas surprenant que les joueurs des Stars affichaient autant de frustration en fin de match. Car non seulement ont-ils été bafoués au chapitre du score final, ils ont aussi été rondement frappés lors de la rencontre.
« Il y avait de la frustration en fin de match et c’est normal. Plusieurs décisions sont allées contre nous. J’étais frustré derrière le banc et mes joueurs se sont sans doute un peu inspirés de ma frustration. Mais bon! Nous sommes en séries. Il faut effacer tout ce qui n’a pas bien été ce soir et rebondir lors du prochain match », que Lindy Ruff a lancé en fin d’un point de presse qui a duré moins de deux minutes.
Je veux bien.
Mais ça prendra aussi des arrêts importants de la part de ses gardiens. Et peu importe qu’ils soient réalisés par Niemi ou Lehtonen, ces arrêts devront venir avant que l’issue de la rencontre soit scellée comme ce fut le cas mardi. Sans quoi ma prédiction d’une victoire rapide des Blues (en cinq matchs) se réalisera.

Colloque pour jeunes filles: Adonis Stevenson écarté

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Publié le 04 mai 2016 à 08h06 | Mis à jour à 08h06
À l'âge de 22 ans, en 2000, Adonis... (PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE)
À l'âge de 22 ans, en 2000, Adonis Stevenson a été
condamné à quatre ans de prison pour proxénétisme et voie de fait.
PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE
GABRIEL BÉLAND
La Presse
Le boxeur Adonis Stevenson a été écarté in extremis d'un événement pour «l'estime de soi des filles de 7 à 18 ans». Condamné à quatre ans de prison pour proxénétisme en 2000, le boxeur faisait partie d'une brochette d'athlètes invités samedi à l'Université McGill à un événement où l'on enjoint aux parents d'inscrire leurs filles.
Le rendez-vous est organisé par la Montréalaise Anneth Him-Lazarenko, conjointe du joueur des Alouettes Kyries Hebert. «Il y aura des ateliers d'estime de soi, on va s'asseoir avec les filles, discuter de ce que veut dire être belle, ce que veut dire être forte», a expliqué Anneth Him-Lazarenko en entrevue avec RDS la semaine dernière.
La rencontre vise aussi à démontrer aux jeunes filles «que l'on peut être une athlète accomplie, sans pour autant faire de compromis sur sa féminité», selon le communiqué de la journée dont le thème est «Pourquoi choisir? Soyez les deux!»
L'événement, intitulé Beauty and the Beast, promeut le «renforcement» des jeunes filles. Le terme anglais empowermentest utilisé à profusion dans les communications. Plusieurs athlètes seront présents, dont l'ancien joueur de la NFL Terrell Owens.
L’affiche de l’événement Beauty and the Beast... (Photo tirée de l’internet) - image 2.0
L’affiche de l’événement Beauty and the Beast
PHOTO TIRÉE DE L’INTERNET
Le boxeur montréalais Adonis Stevenson devait faire une apparition «spéciale». Il est très visible sur l'affiche de l'événement, où on le voit torse nu, en culotte de boxeur, entouré de plusieurs autres athlètes qui prendront part à un match-bénéfice de basketball.
Mais hier, les organisateurs ont finalement décidé de retirer le boxeur du programme de la journée quand ils ont appris l'existence de son passé trouble.
«Je suis désolée. Je n'avais aucune idée de son passé et c'est une erreur de ma part. Je prends toute la responsabilité, a dit Anneth Him-Lazarenko en entrevue. Moi, en tant que femme, j'aurais dû vérifier. Il ne sera pas là samedi et j'espère vraiment que ça ne va pas ternir l'événement.»
À l'âge de 22 ans, en 2000, Stevenson a été condamné à quatre ans de prison pour proxénétisme et voie de fait. Le juge Jean-Pierre Bonin a noté dans son verdict que le boxeur avait vécu des fruits de la prostitution dans un réseau qui maltraitait des filles de 17 à 25 ans.
«Des jeunes filles ont été sérieusement battues. Elles ont été forcées à se battre entre elles. Elles ont été forcées à faire des gestes de lesbianisme. Elles ont reçu des menaces lorsqu'elles ont, à l'occasion, manifesté l'intention de quitter le groupe.»
Stevenson contrôlait deux jeunes filles, selon la preuve présentée au procès. En entrevue avec La Presse en 2013, les victimes ont dit que le boxeur les avait battues, ce que Stevenson a toujours nié.
En entrevue plus récemment, il a affirmé qu'il était le garde du corps des filles, plutôt que leur tortionnaire. «Justement, le proxénétisme dont j'ai été accusé... j'étais bodyguard. C'étaient des filles qui se prostituaient déjà, mais j'étais le bodyguard qui les protégeait. C'était ça, mon travail», a-t-il dit en 2012 à l'émission Tout le monde en parle, tel que le rapporte le site internet de Radio-Canada.
Stevenson a répondu dans de brefs textos à La Presse que toute cette affaire relevait d'un «manque de communication». Il aussi indiqué que de toute manière, il sera à Las Vegas en fin de semaine. 
En fin de soirée, un homme se disant un ami proche du boxeur et parlant en son nom a rappelé le journaliste. L'homme en question, qui préférait ne donner que son prénom, a indiqué que c'était lui qui avait mis en contact les organisateurs de l'évènement et son ami. 
«Dès que j'ai dit à Adonis qu'il avait été approché pour participer à un match de basket caritatif, il a tout de suite dit oui, sans même savoir pourquoi, a dit Anthony. Si c'est pour donner aux autres, let's go. Il aime ça redonner à la société.» 
Mais dans la journée hier, Anthony a dit avoir reçu un appel de Kyries Hebert pour l'informer que la présence du boxeur n'était plus requise. «Il disait que dans le fond, il y avait eu quelques complications par rapport à ce week-end, mais c'était vague», a dit l'ami de Stevenson. 
«On sait qu'Adonis a son passé. Il n'y a pas de secret. C'est une figure publique importante. Il sent le besoin de redonner parce que ça le touche, dit Anthony. Mais là, on tourne la page. On passe à autre chose. Ce n'est pas ça qui va nous arrêter. S'il y a d'autres demandes caritatives, on va accepter. Il aime ça mettre la main à la pâte.» 
Une journée d'inspiration
Anneth Him-Lazarenko, une ancienne joueuse étoile de l'équipe de basketball de McGill, a dit souhaiter que cet impair ne nuise pas à la journée. «Je ne veux pas non plus que les Alouettes ou McGill soient éclaboussés, je suis vraiment la seule responsable», dit-elle.
L'ajout de Stevenson au programme de la journée s'est fait par le bouche-à-oreille, précise-t-elle. 
«Je suis super occupée, je suis en contact avec des écoles chaque jour et c'est passé inaperçu. Ce n'est pas une excuse et j'en suis désolée.»
Lors de cette journée, plusieurs femmes professionnelles, tout comme des athlètes de haut niveau et une survivante du cancer, raconteront leur parcours et leur expérience aux participantes. «Ça se veut un beau moment pour les filles. Un moment pour entendre des histoires inspirantes et pour se rappeler que tout est possible dans la vie», dit-elle.
Anneth Him-Lazarenko et Kyries Hebert sont engagés dans plusieurs causes philanthropiques. Dans le passé, le joueur des Alouettes a ainsi organisé des collectes de fonds pour Leucan, par exemple. Les profits de l'événement de samedi iront à la Fondation des Alouettes et à celle d'Hebert, Ky Cares.