vendredi 6 novembre 2015

Alors âgé de 21 ans, Mike Condon avait assisté au 7e match de la série CH-Bruins en 2011

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Aucun répit pour Condon


Éric Leblanc
BROSSARD – La majorité des partisans du Canadien n’ont pas oublié la cruelle élimination de l’équipe aux dépens des Bruins de Boston en prolongation lors du septième match du premier tour en avril 2011.
Nathan Horton avait alors renvoyé le Tricolore à la maison quelques minutes après le début de la période supplémentaire. Pendant que les fidèles du CH étaient rivés à leur téléviseur, le gardien Mike Condon se retrouvait dans une situation pour le moins particulière.
Assis en fauteuil roulant dans la section réservé aux spectateurs à mobilité réduite, Condon a adoré ce match enlevant qui se classe parmi ses meilleurs souvenirs des confrontations entre Montréal et Boston.
Condon était confiné à ce fauteuil puisqu’il avait été opéré aux deux hanches deux jours plus tôt et il ne pouvait pas encore se lever, mais il n’était pas question qu’il rate cette confrontation.
« C’était le jour de mon 21e anniversaire et mon frère avait eu des billets pour le sixième match (plutôt le septième) et le spectacle avait été très excitant. C’était l’un des matchs les plus fous à voir, mais j’étais sous médication de morphine donc je ne m’en souviens pas parfaitement », s’est rappelé l’Américain.
À l’époque, Tim Thomas était le gardien de confiance des Bruins et Condon a été poli quand un confrère lui a demandé s’il s’était inspiré du travail de l’acrobatique cerbère.  
« Je l’ai regardé souvent, il était agréable à voir aller », a répondu l’athlète à la technique plus conventionnelle, qui a étudié le style de plusieurs gardiens pour se forger son identité.
Habile orateur, Condon a répété son discours selon lequel il était plutôt un passionné de la rivalité entre les Bruins et le Canadien. Par contre, il n’a pas dissimulé le fait que l’occasion de se mesurer aux Bruins sera spéciale à ses yeux et probablement autant sinon plus pour son père et son frère.
« Ce sera un match émotif. J’ai regardé tant de matchs des Bruins en grandissant, ce sera une belle expérience », a confié le rouquin diplômé de Princeton.
Aucune fatigue à l’horizon
Durant la convalescence de Price, le Canadien a rappelé Dustin Tokarski pour appuyer Condon et il n’aurait pas été farfelu de croire qu’un match allait lui revenir cette semaine. Toutefois, les résultats obtenus par Condon lui ont assuré le poste devant la cage.
Une certaine fatigue aurait pu s’installer pour un gardien devant exercer le rôle d’adjoint, mais Condon déborde encore d’énergie pour une raison bien précise.
« Oh non, je ne suis pas fatigué. J’ai joué dans la ECHL où on dispute cinq matchs en neuf jours! On n’a pas ça dans la LNH et j’en suis bien content sans oublier que les voyages sont légèrement plus confortables », a expliqué Condon avec un sourire en coin.
Même s’il s’accrochait à son rêve dans la ECHL il y a seulement deux ans, Condon ne se laisse pas impressionner par la réalité de la LNH. Son sang-froid lui a permis de se distinguer et il espère que ses récentes expériences peaufineront son arsenal.
« C’est une courbe d’apprentissage et j’essaie de suivre le rythme de mon mieux. Les jeux sont plus orchestrés et planifiés avec des lancers plus dangereux », a argué celui qui a joué avec les Nailers de Wheeling et le Reign d’Ontario dans la ECHL.
Encore un avenir à Montréal pour Semin?
Laissé de côté depuis cinq matchs, Alexander Semin trouve sans doute le temps long avec sa nouvelle organisation.
La question n’a pas pu lui être posée puisque le Canadien ne l’a pas rendu accessible aux médias. Par contre, un collègue a demandé à Therrien si le Russe avait encore un avenir avec le club montréalais.  
« Bien oui, il a encore un avenir ici. C’est difficile pour lui de revenir dans la formation présentement parce qu’on est très satisfait de la composition de nos trios. Ça fait assez longtemps qu’on œuvre dans ce milieu pour savoir que des imprévus vont survenir. On touche du bois pour les blessures, mais c’est inévitable pendant une saison et il fait partie de notre profondeur », a rétorqué l’entraîneur qui pourrait aussi perdre patience avec d’autres joueurs.
De l’autre côté de la médaille, Therrien a pu tenir un discours plus positif à l’endroit de Tomas Fleischmann et Dale Weise, qui ne dérougissent pas.
« C’est un joueur très intelligent, il a un bon sens de l’anticipation. Il s’adapte très bien à la structure », a-t-il souligné sur Fleischmann qui parvient ainsi à compenser sa vitesse moins optimale.
Pratiquement tout a été dit au sujet de Weise, mais Therrien a su ajouter un filon intéressant à ses performances emballantes.  
« Ce qui lui a permis d’élever son jeu à un autre niveau, c’est sa compréhension et sa constance. Il s’est beaucoup amélioré là-dessus. Dans le passé, il pouvait nous offrir une grosse prestation, mais il avait de la difficulté à maintenir cette constance », a indiqué l’entraîneur avec justesse.

Le Canadien arborera un chandail riche en histoire pour la Classique hivernale

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Le CH dévoile son chandail


Éric Leblanc
MONTRÉAL – Le Canadien est parvenu à allier tradition, originalité et esthétisme au cœur du chandail unique qui a été développé pour l’attendue Classique hivernale de la LNH qu’il disputera le 1er janvier contre les Bruins de Boston.
Pour ce rendez-vous d’envergure, le Canadien sera en action au Gillette Stadium, le domicile des Patriots de la Nouvelle-Angleterre, dans un uniforme fort attrayant pour ses références et ses amalgames historiques.
Le capitaine Max Pacioretty est venu présenter ce nouveau chandail - qui séduira sans doute plusieurs amateurs - en compagnie de P.K. Subban et Brendan Gallagher.
Fiers d’enfiler ce maillot prestigieux (qui est déjà en vente), les trois représentants du Canadien n’ont pu s’empêcher de replonger dans leurs souvenirs d’enfance.
Le Canadien a donc puisé dans son passé fertile en grands moments pour élaborer l’allure de ce chandail qui pourrait être porté une autre fois dans la saison 2015-16 dans le cadre d’un match au Centre Bell.
Les détails sont particulièrement réussis sur ce produit élaboré avec minutie. Le premier élément qui frappe le regard concerne le logo aux couleurs inversées alors que le C est blanc et le H est rouge. Il s’agit d’un clin d’œil au logo qui était arboré par le Tricolore durant la saison 1923-24, la première année où le Canadien a soulevé la coupe Stanley au sein de la LNH.
Puisqu’ils étaient les champions du monde, le logo principal pour la saison suivante avait été une représentation du globe terrestre. Pour l’occasion, cette référence a été déplacée sur les manches afin de ne pas trop modifier le chandail traditionnel.
C’est d’ailleurs durant cette campagne que les Bruins ont fait leur apparition dans la LNH donc l’allusion cadre bien avec la rencontre du 1er janvier et les débuts de cette rivalité qui ne s'effrite pas. 
Quant à la bande d’un bleu plus clair, c’est un rappel du tout premier chandail - bleu et blanc - de l’histoire de l’équipe en 1909. Le collet rouge se veut un lien avec l’uniforme des joueurs en 1945-46 alors que la célèbre « Punch Line » de Maurice Richard, Toe Blake et Elmer Lach avait terrorisé les équipes adverses.
En l’observant de près, on peut aussi remarquer le C est composé d’un tissu avec une texture ancienne comme les gilets enfilés par les joueurs il y a plusieurs décennies.
Subban prépare deux grands coups
Véritable carte de mode, Subban a été charmé par le dévoilement.
« Ce n’est pas seulement un chandail, c’est le symbole de l’histoire d’une organisation », a insisté le défenseur qui affectionnait notamment le globe pour sa signification.
Avec sa personnalité philanthrope, Subban profitera du magnétisme de cette rencontre pour organiser des événements avec sa fondation. Il participera notamment à une séance d’autographes de ce chandail le 29 novembre à l’Atrium P.K. Subban de l’Hôpital de Montréal pour enfants (détails au fondationduchildren.com.)
Mais ce n’est pas tout, puisqu’il fait les choses en grand, Subban a aguiché l’audience en révélant qu’il allait dévoiler une pièce d’équipement unique pour ce match.  
« Je travaille sur une pièce spéciale d’équipement, je ne peux pas en dire davantage. C’est un projet en collaboration avec CCM qui me permet d’élaborer le design.  Je pense que ça n’a jamais été fait auparavant », a mentionné Subban qui ne pouvait prédire si cette pièce allait surpasser, dans l’imaginaire du public, la tuque portée par José Théodore lors de la première Classique hivernale à Edmonton.
En tant que grand amateur de football, il est aussi emballé de jouer dans le stade des Patriots.
« Ce sera amusant, je suis un passionné de ce sport, mais je suis un partisan des Cowboys. C’est spécial de pouvoir vivre ça », a reconnu Subban qui rigolait en disant qu’il avait hâte de se faire huer par plus de 70 000 spectateurs.
Tout comme Subban, Gallagher était ravi du résultat final et son paternel est encore plus excité que lui en pensant au fait que le match aura lieu au domicile de l’équipe de Bill Belichick.
« Ce sera très spécial, mon père est un grand partisan des Patriots alors il a hâte d’y assister et il espère peut-être tomber sur Tom Brady dans le stade », a confié le sympathique athlète.
Alors qu’il était plus jeune, Gallagher devait se rendre à la première édition de ce rendez-vous à Edmonton en 2003, mais son équipe avait dû disputer un match finalement.
Le projet d’un match extérieur à Montréal
C’est toujours un peu particulier de discuter de cet événement historique auquel participera le Canadien quand on songe qu’aucun match de ce type n’a encore été tenu à Montréal.
Bien sûr, l’organisation du Canadien n’a pas jeté l’éponge à ce propos et Kevin Gilmore, le vice-président exécutif et chef de l’exploitation, a confirmé que lui et ses collègues travaillaient encore dans ce sens.
Le site du Parc Jean-Drapeau demeure dans les cartons surtout avec le projet de nouvel amphithéâtre, mais d’autres endroits n'ont pas été écartés des discussions. Évidemment, le 375e anniversaire de la ville de Montréal, en 2017, demeure le moment visé et idéal.

Zibanejad marque en fusillade et donne une victoire aux Sénateurs

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 05 novembre 2015 à 22h44. Modifié par Valérie Beaudoin à 22h46.
Zibanejad marque en fusillade et donne une victoire aux Sénateurs
OTTAWA ? Mika Zibanejad a touché la cible en tirs de barrage et donné une victoire de 3-2 aux Sénateurs d'Ottawa contre les Jets de Winnipeg, jeudi soir.
Cody Ceci et Bobby Ryan ont trouvé le fond du filet en temps réglementaire pour les Sénateurs (7-4-2), qui ont porté leur fiche à 2-3-2 à domicile cette saison. Craig Anderson a effectué 38 arrêts.

Andrew Ladd et Dustin Byfuglien ont répliqué pour les Jets (8-4-2), tandis que Michael Hutchinson repoussait 29 tirs devant son filet.

Cette défaite signifie que les Jets ont conclu leur voyage de quatre matchs dans l'Est avec un dossier de 2-1-1.

Alors qu'ils tiraient de l'arrière 2-1 au début de la troisième période, les Jets n'ont pas mis de temps à ramener les deux équipes à la case départ. Byfuglien a soutiré le disque à Erik Karlsson le long de la rampe en territoire neutre et a déjoué Anderson d'un tir vif, alors qu'il n'y avait que 26 secondes d'écoulées à la période.

L'attaquant étoile des Sénateurs, Mark Stone, a purgé le deuxième match de sa suspension de deux. Il pourra effectuer un retour au jeu samedi, alors que les Sénateurs rendront visite aux Hurricanes de la Caroline.

Le Wild perd le match et Zach Parise

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Publié par La Presse Canadienne le jeudi 05 novembre 2015 à 23h32. Modifié par Valérie Beaudoin à 23h56.
Le Wild perd le match et Zach Parise
Zach Parise après un contact avec James Neal du Wild/The Associated Press
ST. PAUL, Minn. - Cody Hodgson a dénoué l'impasse à 14:39 en troisième période et les Predators de Nashville ont eu raison du Wild du Minnesota 3-2, jeudi.
Mike Fisher et Roman Josi ont aussi marqué pour Nashville, qui terminait un séjour à l'étranger avec une fiche de 1-2-1.
Marco Scandella et Matt Dumba ont riposté pour le Wild, qui subissait un premier revers à la maison, en six matches.
Meilleur buteur du Wild avec sept filets, Zach Parise s'est blessé dans le bas du corps dès sa première présence sur la glace, à la suite d'une mise en échec de James Neal.

Après un passage au vestiaire, Parise a fait cinq apparitions avant de quitter le match pour de bon, avec deux minutes au cadran au premier vingt.


(Ann Heisenfelt / The Associated Press)

Les Flames battent les Flyers en prolongation

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Publié par La Presse Canadienne le vendredi 06 novembre 2015 à 00h23. Modifié par Charles Payette à 06h26.
Les Flames battent les Flyers en prolongation
Jeff McIntosh / La Presse Canadienne
CALGARY - Mikael Backlund a marqué 35 secondes après le début de la prolongation et les Flames de Calgary ont disposé des Flyers de Philadelphie au compte de 2 à 1, jeudi.
Transportant le disque sur un deux contre un, Johnny Gaudreau a vu son tir être stoppé par Michal Neuvirth mais le rebond a donné contre la jambe de Backlund, pour ensuite glisser dans le filet.

Le dénouement a permis aux Flames de porter leur rendement à 3-0 en prolongation.

Josh Jooris a signé l'autre but des Flames, qui ont maintenant un dossier de 2-5-0 à la maison.

Michael Raffl a marqué pour les Flyers, qui ont perdu leurs six dernières rencontres. Un séjour de cinq matches hors de Philadelphie va se conclure samedi soir, à Winnipeg.

Le gardien vainqueur Karri Ramo a fait 26 arrêts, deux de moins que Neuvirth.

Tortorella a-t-il transformé les Blue Jackets ?

Brandon Dubinsky a inscrit un but et une passe dans un gain des Blue Jackets de Colombus, 3-2, face aux Kings, à Los Angeles, un quatrième gain en six duels depuis que John Tortorella a pris le club en mains.

Les Kings subissaient un deuxième revers seulement en dix matchs. Sergei Bobrovsky a été le joueur-clé, réalisant 31 arrêts devant le filet des visiteurs.

Marleau s'approche des 1000 points

Patrick Marleau a obtenu le 997e point de sa carrière et participé à la victoire des Sharks de San Jose, 5-2, devant les Panthers de la Floride.

Marleau, Brent Burns, Joonas Donskoi, Marc-Édouard Vlasic et Chris Tierney ont marqué pour les Sharks.

Vincent Trocheck et Brandon Pirri ont assuré la réplique des Panthers.

Un doublé inattendu de Grossman

Nicklas Grossmann a mené les Coyotes de l'Arizona en marquant deux fois, une première en onze ans, dans un gain de 4-2 face à l'Avalanche du Colorado.

Tobias Rieder et Jordan Martinook ont ajouté un but et le gardien Mike Smith a repoussé 26 rondelles.

Seuls Cody McLeod et Matt Duchene l'ont déjoué.

Serena Williams prend en chasse un voleur

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Serena Williams
Serena Williams (Source d'image: Getty )
La no 1 mondiale Serena Williams a mis en fuite le voleur de son téléphone portable dans un restaurant au terme d'une course poursuite, a-t-elle indiqué sur les réseaux sociaux mercredi.
L'Américaine âgée de 34 ans a publié un récit détaillé de sa mésaventure sur sa page Facebook, en l'illustrant d'une photo la montrant habillée d'une tenue de Supergirl.


Le vol s'est déroulé dans un restaurant chinois dans une ville qu'elle n'a pas spécifié, où elle mangeait avec un ou une ami(e).
« Il y avait un type près de moi et quelque chose - ce que j'appelle maintenant mon instinct de super-héroïne - m'a dit de faire attention à lui », a écrit l'Américaine, blessée à un genou, qui n'est plus apparue sur le circuit depuis sa défaite en demi-finales des Internationaux des États-Unis début septembre.
« Au moment où je m'y attendais le moins, ce voleur a pris mon téléphone et a vite quitté le restaurant [...] Sans réfléchir, j'ai réagi, d'où la photo de Supergirl, et je me suis frayé un chemin dans ce restaurant chic en renversant une ou deux chaises et je l'ai pris en chasse », a souligné la joueuse aux 21 titres en Grand Chelem.
« Il a commencé à courir, mais j'étais plus rapide que lui - tous ces sprints (à l'entraînement) servent à quelque chose -, je suis revenue à sa hauteur comme un éclair », a-t-elle poursuivi.
« J'ai pris ma voix la plus menaçante tout en restant calme et je lui ai demandé si par hasard il ne s'était pas trompé de téléphone. Il a murmuré quelque chose, ne se doutant pas que cela pouvait se produire », a souligné Williams.
Après avoir récupéré son téléphone, l'Américaine a été saluée par des applaudissements nourris à son retour dans le restaurant.
« Écoutez toujours votre instinct de super-héros, battez vous pour ce que vous croyez juste, soyez un super-héros », a-t-elle conclu à l'adresse de ses près de quatre millions d'abonnés Facebook.

Les Capitals gagnent une 4e partie de suite

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Bruins 1 - Capitals 4


WASHINGTON - Brooks Laich a brisé l'égalité en début de deuxième vingt et les Capitals de Washington ont défait les Bruins de Boston 4-1, jeudi.
Alexander Ovechkin a obtenu son septième but de la saison pour les Caps, qui ont remporté trois de leurs quatre derniers matches.
John Carlson a fait mouche peu après Laich, puis Karl Alzner a complété dans un filet abandonné. Braden Holtby a repoussé 28 rondelles.
Jimmy Hayes a été l'unique marqueur des Bruins, qui étaient jusque là invaincus en cinq matches à l'étranger.
Ovechkin a créé l'impasse sur un rebond en fin de première période, inscrivant le 482e but de sa carrière. Il est à un filet de rejoindre Sergei Federov pour les buts par un Russe dans l'histoire de la LNH.

Deux en trois loin de la maison
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Steven Stamkos, Tyler Johnson et Nikita Kucherov ont marqué en première période, guidant le Lightning de Tampa Bay vers un gain de 4-1 face aux Sabres de Buffalo.
Victor Hedman a complété dans un filet désert pour le Lightning, qui a gagné deux fois sur trois dans un séjour à l'étranger qui va se conclure samedi soir, au Minnesota.

Linus Ullmark des Sabres a été remplacé après le but de Kucherov, ayant flanché trois fois en 11 tirs.

Chad Johnson a ensuite été intraitable face aux 10 rondelles dirigées contre lui.

Andrei Vasilevskiy a fait 30 arrêts, n'étant déjoué que par Jack Eichel. Le deuxième choix du dernier repêchage a déjà marqué cinq fois dans la LNH.
Le Wild perd le match et Parise
Sommaire
Cody Hodgson a dénoué l'impasse à 14:39 en troisième période et les Predators de Nashville ont eu raison du Wild du Minnesota 3-2.
Mike Fisher et Roman Josi ont aussi marqué pour Nashville, qui terminait un séjour à l'étranger avec une fiche de 1-2-1.

Marco Scandella et Matt Dumba ont riposté pour le Wild, qui subissait un premier revers à la maison, en six matches.

Meilleur buteur du Wild avec sept filets, Zach Parise s'est blessé dans le bas du corps dès sa première présence sur la glace, à la suite d'une mise en échec de James Neal.

Après un passage au vestiaire, Parise a fait cinq apparitions avant de quitter le match pour de bon, avec deux minutes au cadran au premier vingt.

Conte de fées avec les Islanders pour Jean-François Bérubé

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Jean-François Bérubé
Jean-François Bérubé (Source d'image: Getty )

Images of Luc Gelinas
L’an passé, on a abondamment parlé du magnifique conte de fées d’Andrew Hammond qui a atteint la LNH à 26 ans. Cette année, c’est Mike Condon qui a fait les manchettes en obtenant un poste avec le Canadien à 25 ans. L’histoire que je vais vous raconter est encore plus extraordinaire!
Il y a huit ans, à la même date, un jeune gardien de but de Boisbriand se cherchait désespérément un club de hockey. Retranché tardivement par les Vikings de St-Eustache, les dirigeants de la formation de la Ligue midget AAA l’avaient envoyé rejoindre un club midget B. Oui, vous avez bien lu, midget B. Humilié, Jean-François Bérubé avait alors préféré demeurer à la maison pendant trois longs mois, jusqu’à ce qu’il déniche une équipe où il pourrait continuer de se développer en évoluant dans un calibre de jeu compétitif. Après avoir travaillé fort avec l’entraîneur Jocelyn Deschenes et obtenu une dérogation puisqu’il n’avait que 16 ans, il a été accepté au sein de l’équipe junior AA de Lachute.
Huit ans plus tard, Jean-François Bérubé sera au Centre Bell, jeudi soir, dans l’uniforme des Islanders de New York.
Vous vous rappelez peut-être de la suite de l’histoire. L’automne suivant, Bérubé payait cinquante dollars pour participer au camp ouvert du Junior de Montréal, de la LHJMQ. Impressionné par les prouesses de ce jeune inconnu, l’entraîneur des gardiens Éric Raymond décidait de lui confier le rôle d’adjoint à Jake Allen. Quelques mois plus tard, les Kings de Los Angeles réclamaient Bérubé au début de la quatrième ronde.
À l’issue de son stage junior, fort d’une fiche étincelante de 32-7-8, le gardien québécois se présente au camp des Kings en confiance, mais on lui indique le chemin de la East Coast Hockey League.
« C’est la mentalité à Los Angeles et on m’a expliqué que c’est ce qu’avait aussi fait Jonathan Quick. Ils croient à ce cheminement et je ne me suis jamais senti abandonné pendant mes deux saisons à Ontario, dans la ECHL, raconte Bérubé. On jouait à 50 minutes de L. A. et il y avait toujours un dépisteur ou un entraîneur à nos matchs. On me donnait un rapport après chacune de mes sorties. Je savais qu’on m’avait à l’œil et mon objectif demeurait de m’améliorer pour graduer dans la Ligue américaine », poursuit-il.
En septembre 2013, après deux saisons complètes dans la ECHL, l’espoir des Kings se rapproche de son but suprême et se retrouve avec les Monarchs de Manchester. La première année dans la AHL se déroule relativement bien, puis l’an passé il a compilé des statistiques très impressionnantes avec une fiche de 37-9-4 et une moyenne de buts alloués de 2,18. Après quatre ans dans les mineures, il savait plus que jamais qu’il possédait tout ce qu’il fallait pour atteindre la LNH. Quand les Kings ont conclu une entente avec Jhonas Enroth, le 1er juillet dernier, il s’est douté que ça ne se produirait toutefois pas avec l’organisation qui l’avait repêché six ans plus tôt.
Soumis au ballottage, il a été réclamé par les Islanders avec qui il se retrouve depuis le premier jour du camp d’entraînement, et le 10 octobre dernier, à 24 ans, il a pris part à son premier match dans la LNH en affrontant les Blackhawks, à Chicago.
« J’étais pas mal nerveux, car je savais que c’était un gros défi que d’affronter les champions de la coupe Stanley, se souvient Bérubé. Je me demandais si j’allais être intimidé, mais finalement, j’étais confiant devant le filet, car une fois la partie commencée, la nervosité s’est rapidement dissipée. Les efforts des dernières années ont payé. »
Bérubé n’a pu imiter Andrew Hammond et Mike Condon et il a été contraint de s’avouer vaincu lors de son premier départ en carrière dans le circuit Bettman. Dans la défaite, il s’est quand même bien débrouillé même s’il a cédé sur quatre tirs. Il a effectué trente arrêts, dont un sur une échappée d'Artemi Panarin.
Depuis, Jean-François Bérubé attend sa deuxième chance. À Long Island, on a décidé d’instaurer un ménage à trois cette saison et il partage la besogne avec les vétérans Jaroslav Halak et Thomas Greiss. Jack Capuano ne lui a rien promis pour jeudi soir. Peu importe, ça ne l’empêchera pas de sourire à pleines dents quand il regardera en direction de sa famille dans les gradins.

Un bon bond

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Desharnais enfile l’aiguille!


Images of Francois Gagnon
Qu’ils soient très stricts ou plus libéraux, les officiels ne devraient jamais influencer le cours d’un match de hockey, de base-ball, de football, de basket ou de quelque sport que ce soit.
Du moins en théorie.
En pratique, c’est rarement le cas. Car une décision sévère qui ouvre la porte à un but en avantage numérique ici et une infraction non signalée là ont invariablement une incidence sur le cours d’un match.
Il est toutefois bien plus rare de voir un officiel jouer un rôle d’impact sur un but comme cela est arrivé en début de troisième période.
Bien malgré lui, le juge de ligne Michel Cormier a contribué au but de David Desharnais. Un très beau but du petit joueur de centre qui a enfilé son 4e de la saison en soulevant la rondelle au-dessus de Jaroslav Halak pour briser une égalité de 1-1 qui semblait vouloir se prolonger indéfiniment. Avant d’obtenir la complicité de Tomas Fleischmann qui l’a rejoint dans l’enclave avec une passe savante pour lui offrir cette occasion en or de marquer, Desharnais et le Canadien au grand complet ont obtenu la complicité du juge de lignes qui a fait dévier la rondelle sur la lame du bâton de l’ailier gauche.
En 800 matchs dans la LNH, le juge de lignes québécois n’avait jamais été victime d’un jeu semblable. Bien en place à la ligne bleue des Islanders, Cormier a été atteint par une rondelle que le défenseur Johnny Boychuk a initialement fait dévier en plongeant pour intercepter une longue passe décochée par Nathan Beaulieu en direction de Fleischmann. N’eût été du plongeon de Boychuk et de la redirection involontaire de la rondelle par le juge de lignes, Fleischmann n’aurait jamais hérité de la rondelle et n’aurait pas été en mesure d’orchestrer le jeu qui a mené au but gagnant.
Mais le règlement est clair : comme les tiges reliant les baies vitrées, les portes donnant accès aux bancs des joueurs, aux cachots ou celles donnant accès aux «Zambonis», les officiels font partie du jeu. Si la rondelle les frappe et dévie ensuite de sa course, le jeu se poursuit comme si de rien n’était.
Deux exceptions : si la rondelle frappe un officiel et dévie directement dans le filet, le but est refusé. Si, après avoir frappé un officiel, la rondelle quitte la zone et provoque un hors-jeu, le jeu doit être interrompu.
Dans tous les autres cas, le jeu suit son cours avec les conséquences que cela a eu sur le match Canadien-Islanders jeudi.
«C’est poche», a simplement répondu Johnny Boychuk après la défaite de son équipe. Le défenseur avait retrouvé son calme dans le vestiaire après qu’il eut vertement enguirlandé le juge de lignes après le but décisif. Son entraîneur-chef Jack Capuano s’est plaint aussi après le but. Mais en vain. Les arbitres n’ont pas bronché. Avec raison.
Si les Islanders ont perdu aux mains du Canadien jeudi, ce n’est pas uniquement en raison du mauvais bond dont ils ont été victimes. Ou du bon bond si on se place dans le camp du Tricolore. Que non !
Comme les Jets de Winnipeg dimanche, les Islanders n’ont pas été en mesure de freiner les élans du Canadien. Oui ils ont asséné 42 mises en échec, mais ils ont laissé Dale Weise seul dans l’enclave pour lui permettre de marquer le premier but du match en première période. Un but en avantage numérique. Ils ont aussi oublié Brendan Gallagher seul devant Jaroslav Halak. Une grave erreur quand on connaît la combativité du petit attaquant et sa capacité de transformer des rebonds en but ou de faire dévier la rondelle derrière les gardiens adverses. Ce qu’il a fait avec brio 90 secondes après le but de Desharnais.
Les Islanders n’ont surtout pas été en mesure de percer la défensive du Tricolore qui les a limités à 18 tirs. Leur plus bas total cette saison alors qu’ils affichaient avant le match une moyenne de 30,2 par rencontre. De retour après une absence de trois rencontres en raison d’une grippe qui l’a cloué au lit, John Tavares s’est signalé avec trois bonnes occasions de marquer. Mais un manque aussi normal qu’évident d’énergie l’a empêché d’être incisif qu’il en est capable sur chacune de ces occasions. Des occasions dont il n’a pu profiter.
«À cinq contre cinq, le match a été bien partagé au chapitre des tirs et des occasions. Il n’y avait pas beaucoup d’espace sur la glace. Les deux équipes jouaient bien défensivement. Leur attaque à cinq a marqué et nous n’avons pas été en mesure de profiter d’un quatre contre trois. Cela a changé le cours du match. Tout comme le mauvais bond sur le juge de lignes. Ce que je trouve dommage, c’est que nos efforts n’ont pas été récompensés ce soir», a indiqué l’entraîneur-chef des Islanders après une quatrième défaite en temps réglementaire (7-4-3) en 14 rencontres cette saison.
Pour être bien franc, je m’attendais à plus de la part des Islanders. Je m’attendais à un match plus physique, plus intense de leur part. Mais le match n’a jamais vraiment levé. La poussée de trois buts au dernier tiers dont le troisième déjà cette saison de Tomas Plekanec dans un filet désert – il domine la LNH à ce chapitre – a fait plaisir aux partisans. Grand bien leur fasse. Mais les deux premières périodes n’ont pas offert du jeu enlevant. Vraiment pas. C’était même vraiment moche.
De fait, le Canadien et ses adversaires avaient maintenu une moyenne de 60,8 tirs par rencontre depuis le début de la saison. Jeudi, le Canadien et les Islanders se sont contentés d’un grand total de 42. Une statistique qui donne une idée de la timidité des deux offensives lors de la partie.
«C’est difficile de jouer contre Montréal en raison de leur discipline. Ils ont un plan précis et ils n’en dérogent pas. Ça minimise le nombre d’erreurs qu’ils commettent. Le hockey étant un jeu d’erreurs, si ton adversaire en commet peu, il ne t’offre pas la chance de te mettre en marche, de générer de l’attaque. Dix-huit tirs, c’est hors norme pour un club comme le nôtre. Je veux bien leur donner le crédit qu’il mérite, mais il faudra trouver un moyen de générer davantage la prochaine fois qu’on les croisera», a conclu Johnny Boychuk qui a récolté une passe – tout comme Jaroslav Halak – sur le but de Kyle Okposo, le seul des Islanders jeudi.
Boychuk, Halak – il a encaissé un deuxième revers de suite face au Canadien depuis qu’il défend la cage des Islanders – et leurs coéquipiers n’auront pas à attendre très longtemps avant de retrouver le Tricolore. Les deux équipes se croiseront dans une série aller-retour les 20 et 22 novembre prochain.